484
!IIOLL SQ . E
p roch erait un pcu leurs fon clions de cell es des tra–
·chées de insectes ? ou bien, ont-ils seulement pour
usage de tenir en r éserve l'air nécessaire
a
l'exercice
de la respiration, lorsque l' animal se trouve daos
l'
eau ?
0 11
bien encare, forment-ils
un ~
sorte d'appareil h . -
d rostatique analogue
a
celui de la Jantbin e, et qui ser–
virait
~ce
Mollusques pour les maintenir
a
la surface
de ce liquide? 11 nous parait difficile ele décider cette
question '
a
la olution de laquelle on n 'arrivera pro–
bablement que par une étude suivie des mreurs et des
habitudes des Élysies (
1) .
L'appareil circulatoire offre auss1 une dispo ition
analogue
a
celle que l'on trouve dan les Mollusque
pulmonés.
Le.s aisseaux eineux sont tres-apparents au mo–
ment ou ils viennent se ramifier dan la poche pulmo–
naire , et former le réseau qui tapi se la paroi supé–
Y'ieure de cette cavit ' ; la plupart de ces vaisseaux
s' ouvrent directement dans l'oreillette. Celle-ci est si–
tuée
a
la partie antérieure de la poch e pulmonaire '
sur la li gne médiane, et se tro nve appliguée centre sa
paroi supér ieure; elle s'aboucbe en avantclans un ven–
tricule musculeux' pyriforme' tout
a
fait
analogue ;,
celui de la pluparl des aulres gastéropodes. Le creur
entier est contenu dans un péricarde qui adh ere
a
la
(1) On peut as imiler, jusqu'a un certain point, cette sorte de
d ifJerticulum
de Ja poche pulmonaire , dans les Ély ie , anx ca ités
aériennes qui communiquent avec le poumon dans les oi eaux t
ccrtai ns reptil es.