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!IIOLL SQ . E

p roch erait un pcu leurs fon clions de cell es des tra–

·chées de insectes ? ou bien, ont-ils seulement pour

usage de tenir en r éserve l'air nécessaire

a

l'exercice

de la respiration, lorsque l' animal se trouve daos

l'

eau ?

0 11

bien encare, forment-ils

un ~

sorte d'appareil h . -

d rostatique analogue

a

celui de la Jantbin e, et qui ser–

virait

~ce

Mollusques pour les maintenir

a

la surface

de ce liquide? 11 nous parait difficile ele décider cette

question '

a

la olution de laquelle on n 'arrivera pro–

bablement que par une étude suivie des mreurs et des

habitudes des Élysies (

1) .

L'appareil circulatoire offre auss1 une dispo ition

analogue

a

celle que l'on trouve dan les Mollusque

pulmonés.

Le.s aisseaux eineux sont tres-apparents au mo–

ment ou ils viennent se ramifier dan la poche pulmo–

naire , et former le réseau qui tapi se la paroi supé–

Y'ieure de cette cavit ' ; la plupart de ces vaisseaux

s' ouvrent directement dans l'oreillette. Celle-ci est si–

tuée

a

la partie antérieure de la poch e pulmonaire '

sur la li gne médiane, et se tro nve appliguée centre sa

paroi supér ieure; elle s'aboucbe en avantclans un ven–

tricule musculeux' pyriforme' tout

a

fait

analogue ;,

celui de la pluparl des aulres gastéropodes. Le creur

entier est contenu dans un péricarde qui adh ere

a

la

(1) On peut as imiler, jusqu'a un certain point, cette sorte de

d ifJerticulum

de Ja poche pulmonaire , dans les Ély ie , anx ca ités

aériennes qui communiquent avec le poumon dans les oi eaux t

ccrtai ns reptil es.