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WLLUSQUES .
Descriplion analomique.
Si les Élysies s'éloignent d 'une maniere bien tran–
chée des Aplysies par quelquvs-uns de leurs carac–
teres e térieurs, ainsi que nous venons de le voir,
elles n 'en different pas moins par les particularités
de leur organisation intérieure, qui en font un eles
types les plus curieu ' de
l'
embranchement des Mol–
lusques.
L'appareil respiratoire des Élysiés est semblable
a
celui des Mollusques pulmonés, ainsi qu'Ocl en parait .
l'avoir soupc;onné.
Cet appareil est constitué par la poche dorsale dont
nous avons parlé , dans la description extérieure de
l'animal. En effet, lorsqu'on ouvre cette poche, on
voit qu'elle est tapissée supérieurement par un
la~is
de vaisseaux entierement semblable
a
celui des hélices
et des limaces (fig.
11.,
5) ; nous avons déja vu que sa
cavilé communiquait avec
l'
e térieur par une ouver–
ture arrondie qui rappelle aussi tout
a
fait l'orifice
pulmonaire de ces follusques ( fig. 1 ,
p,
et fig.
11.) ;
enfin, les connexions de cette poche a ec
l'
oreillette
du creur, par les vaisseaux qui rampent sur ses pa–
rois, nous semblent mettre hors de doute la détermi–
nation que nous en donnons, en la considérant comme
une poche pulmonaire. D'apres une organisation sem–
blable, Cuvier n' a pas hésité
a
considérer l'Onchidie
comme un Mollusque pulmoné, bien que Péron lui eut