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paroi supérieure du corps, comme daGs les Mollus–
ques nudibranches (fig.
!~,
5,
e) .
Le ventricule donne naissance, en avant,
a
l'aort e
<i
ui se porte :vers Ja partie antérieure <lu corps , tra–
verse le collier nerveux et se perd dans Ja masse buc–
cale, apres avoir fourni, <l ans son trajet, une branch e
profon de pour les visceres (fig .
.q:,
5,
e).
L' appareil digestif des Élysies présente )a plus grande
a nalogie avec celui des Callicpées.
La
bouche est située
a
l'extrémité"antérieuré
ele
!'a–
nimal et un peu inférieurement, comme dans les Aply- ·
síes; elle a la forme d'une feote longitudinale qui se
perd en arriere, dans i'enfoncement qui sépare la tele
du pied. Les bords de cette ouverture sont quelque–
fo is légerement proéminen ls et forment comme deux
petites levres (fig. 2,
3,8).
La masse huccal e e t ovo'Lde
t
marquée supé–
rieurement de stries transversales tres-fin s; ses pa–
rois, tres-épaisses, son t entierement musculaires et
n'offrentaucune trace de pieces cornées (fi g. 8, 9, 1
O).
Dans sa cav ité, on remarque inférieurement une sail–
lie Jingua]e tres-proéminente, allongée d'avant en ar –
riere , et armée d ' une série de crochets carnés et im–
hriqués . Le ren fl emen t lingual se continue a ec un
ac membraneux qui fait saillie en arriere de la mas e
buccale, et qui est rempli <l e crochets carnés, sembla–
b les
a
ceux dont nous venons de parler, adh 'rant par
_ ]eur hase
ú
la paroi interne de ce sac. Ces crochets
paraissenl des tinés
a
remplacer successivernent ceux