HÉTÉROPODES .
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, tout autour du corps de l'anima1, et garni en outre de
touffes de cils vibratiles; et que, chez les especes dont
la oquille est canaliculée
a
l'ouverture, comme dans
l'Atlante
de Kéraudren,
ce bord présente antérieure–
m
nl
un prolongement de meme forme' semblable
a
c
lui dont le rnanteau est pourvu dans les Mollu ques
iphonobranche (pl. 18, fig. 1, et pl. 23, fig. 1).
Parmi les Hétéropodes, les uns , comme ·les Firo–
lo!des et les Firoles, sont entierement nus ·; les autres,
les
arinairo'ides, les Carinaires et les Atlantes, sont
plu ou moins protégés par une coquille. Cette pro–
duction du manteau présente, pour ainsi dire, tous les
degrés de développement dans ces Mollusques, dermis
la oquille des Carinairo'ides, qui ne contient qu'une
tre -pelite
pa~·tie
du nucléus
iscéra1, jusqu'a celle des
Atiantes dans laquelle l'animal peut se loger tout en–
tier. Sa forme varíe au
i
beaucoup, mais elle e t tou–
jours plus ou moin
piral et remarquable , comme
celle des Pt?.ropodes , par sa fragilité et sa grande
tran paren e; elle peut etre operculée, comme cela a
lieu dans toutes les e pece du genre Atlante .
.
L s organes des sens on t dé eloppés dans les Hé-
téropodes.
Tous c s Mollusques ont des yeux tres-gros, formés
d'une masse pigmentaire noiratre, dans laquelle e t
enchassé un cristallio sphérique; dans les Firoloides,
e
ri ta1lin est coiffé antérieurement d 'une cornée
sailJante ( pl. 16 ,
fig .
1 2, 5); mais dans les autres
g lll'es
ette partie n'exisl plu et paralt suppléée par'