I-IÉTÉROPODES .
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. se retrouvent dans la derniere partie du tube digestif
qui, comme cbez les Gastéropodes de ce groupe, ·vient
se terminer dans la cavilé branchiale' du coté droit,
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quelque distance du bord antérieur du mantean
(pi.
23,
fi g. 1 et 13; pl.
23
bis,
i, i,
a)
(1) .
Tous les Hét 'repodes son t pour
ns
d 'un appareil
salivaire qui es t constitué par deux glandes tubulifor–
me , allongées, se terminant antérieurem_ent, par un
canal excréteur tres-délié , sur les cotés et en arriere
de la cavilé buccale ( pl.
16,
fig.1,
2, 5, 8;
pi. 17,
fig.
1,
1
1
1,
14, 19;
pl.
22,
fi g.
1, 4,
s, s ) ;
dans les
Atlan tes, ces glandes son t tres-longues et présen–
ten t un rétrécissemeut
a
leur extrémité postérieure
( pl.
23,
fig. 1. et
13;
pl.
23
bis, s, s )
(2).
(1)
1\1. Rang,
a
qui revi ent le mérite d'avoir, le premier, re–
connu les
véritabl e~
caracteres des Atlantes et leurs affinités avec
les Carinaires, les Firoles, etc., s'es t mépris sur le mode ele termi–
naison de l'intestin dans ces i ollusques , en pla ant i'anus
a
l'ex–
trémité d' un des appendices qui se voient au cóié droit de ]'animal
et qui appartiennent, comme nous le verrons bientót,
a
l'appareil
génératem. Il est d'autant plus smprenant que M. Rang ait com–
mis cette erreur , qui a été adoptée depuis par tous les zoologistes,
que ce naturaliste avait parfaitement reconnu aussi les rapports
des Atlantes avec les Pectinibranches, et que, des lors, la position
qu'il assignait
a
]'anus était tout
a
fait contraire
a
]'analogie.
(2)
l.
Rang a décrit et figuré, daos les Atlantes , une seconde
paire ele glandes salivaires qui seraient t1·es-peti tes, et clon t les
canaux excréteurs, tres-gréles, viendraient s'ouvrir
a
la partie
antérieure de la cavité buccale; mais, d'apres la place qu'il leur
assigne, ces glandes nous parais ent n'étre que les ganglions buc–
caux , et lew·s canaux excréteurs, les fil ets nerveux que ces gan–
glions nvoient
a
la partie antérieure ele la bouche.