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MOLLUSQ ES .
longs crocbels un pen recourbés
a
ieur extrémité et
disposés comme les dents d'un peigne ( pl. 22, fig. 5
et 6, et pl. 23 , fig. 14, 15, 16) . Les auteurs, qui se
ont occupés de l'anatomie de ces Mollusques, ont
considéré ces plaques comme
d~s
machoires; mais,
elles nous paraissent correspondre tout
a
fait au ru–
ban lingual dont la bouche est pourvue dans Ja plu–
part des Gastéropodes pectinibranches et que nous au–
rons occasion de décrire, par la suite, dans un certain
nombre de ces Mollusques. De ¿ombreux faisceaux
musculaires, insérés
a
son pourtour' font exécuter
a
cette masse buccale des rnouvements d'arriere eu a ant
et d'avant en arriere, ainsi que des mouvements de
rotation <lans le sens vertical, dans · lesquel
les cro–
cbets des plaque latérales s
redre sent, deviennent
saillants au dehors et ser ent ainsi a l'animal pour
saisir et déchirer les objets dont il veut faire sa nour–
riture (pl. 22, fig . 1, et pl. 23, fi g. 12) .
Au-dessus des parties que nous venons de décrire ,
se trouve la cavité buccale qui se continue postérieu–
rement avec l'ce ophage ( pl. 22, fig. 5, et pl. 23,
fi g. 13 ) ; celui -
i,
d ' un '!
ez petit calibre d 'abord ,
pré ente,
a
une di tance variable de lama e buccale,
mais ordinairement ers le milieu du corps , une dila–
tation fusiforme que l'on considere généralement
comme l'estomac, rnais qui nou parait n 'etre qu'un
sorte de jabot dans lequel le matiere
alimentaire
s' accumulent avant de e rendre dans le
'ritable
tomac ( pl.16 fig . 1 2,. 5, 8; pl.17 ,
fi
.1 , 11, 14 ,
1
· pl. 29,
fi
.
1 · pl.
i3
fig. 1 , 1 ) .
pre avoir