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10LL SQUE .
Dans le Carinairoldes, le manteau se prolonge di–
rectement sur le nucléus, sans fo rmer de repli , et sans
diminuer sensiblement d ' épaisseur , si ce n 'est sur le
petit prolongement du foie qui est contenu dans la
coquille; mais'
a
la partie antér ieure et supérieure du
nucléus, il présente deux ·bords saillan ts circonscri–
vant un petit espace dans lequel se trouvent l'anus et
l'o rifice de l'oviducte (pl. 17, fig.
1,
2, 6, 11 , 12, 14,
15) ; cet espace peut etre considéré comme le rudi–
ment de la cavité branchiale. qui c1oit se développer
dans ce point, chez les Carinaires et les Atlan tes.
Dans le Carinaire , le mantean forme, tout autour
du nucléus, un rebord saillan t qui correspond.
a
l'ou–
verture de la coquille et qui est un peu plus prononcé
en avant ou il circonscrit, comme nous venons de le
dire, une cavité pen profonde contenant en partie les
branchies ( pl. 17, fig. 19, et pl. 22, fig . 1 et 2); il
s'amincit ensuite beaucoup pour recouvrir la masse
vi. cérale, de la meme maniere que dans les autTes
Mollusques conchyliferes.
Enfin, chez le Atlantes, dont la coquille peut loger ·
tout !'animal, le manteau offre un dé eloppement
correspond.ant ; il forme, en avant, une grande poche
branchiale en tierement semblable
á
celle des Gastéro–
podes pectinibranches ·, et sa dispo ition général e est
aussi tout
a
fait la meme que celle qui existe dans le
lVJollasques de ce groupe . L'analogie que nous venons
de signaler se retrouve également dans les détails de
on organisation ; e'est ainsi que le bord de ce man-
1
eau, qui
~ i rconsc ri l
la cavité des hran bi
,
t
épais
i