PTÉROPODE
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. -est plus ou moins déprimée ou dilatée sur les parties
latérale de son ouverture;
a
mesure que cette forme
disparait, et que la coquille tend
a
prendre celle d'un
c6ne, sans angles latéraux , ces lobes du manteau de–
viennent de moins en moins distincts , et finissent
meme par disparaitre tout
a
fait daus les dernieres
especes du genre, les
Cléodores aciculée
et
virgule
(c.
acicula et 11irgula ) '
chez
lesqnelle~
re
manteau
n 'offre plus en avant qu'une ouverture circulaire tout
a
fai~
semblable
a
celle de la coquille ( pl.
11 '
fig.
1 '
2, 4) (1).
Mais si, comme nous venons de le faire voir, l'ou
1·etrouve dans la plupart des Cléodores les deux le–
vres qui bordent les parties latérales du manteau
dans les Hyales, il n 'en est pas de meme des ap- ·
pendices qui sont placés daos l'intervalle de ces le–
vres, et qui présentent un si grand développement
chez ces dernieres ; nous ne les avons jamais r en–
contrés dans les Cléodores, de sorte que leur absence
uous parait former un des caracteres distinctifs de
ce dernier genre.
Les bords libres du manteau présentent, comme
dans les Hyales, des touffes de cils vibratiles, et la
masse des viscer es est également recouverte d ' une
espece de membrane péritonéale tres-fine.
(i )
Nous avons cependant presque toujours vu, dans ces es–
-pe.ces, le bord du manteau former, sur uD des cotés, uD petit p ro–
fongement enroulé, comme le montrent nos fi gures.