PTÉROPODES .
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'pour ces ganglions , les deux petits grains blanchatres
que forment les glandes salivaires.
Le genre Cléodore a été adopté par Lamarck, et,
a
on exemple, par la plupart des naturalistes; d 'a–
pres l'idée inexacte que l'on s'était d 'abord formée
de ses caracteres; depuis que les observations de
MM. Rang, Quoy et Gaimard , etc., ont fait voir que
les Mollusques qui le constituent, bien loin de res-
embler aux Clios, comme on l'avait cru d 'apres les
détails donnés par Brown , offrent la plus grande
analogie avec les Hyales., quelques auteurs ont proposé
de les confondre avec ces derniers Mollusques, dans
un seul et meme gen re. On peut voir, en effet, par la
description qne nous venons d'en donner, que la plu–
part des caracteres zoologiques et anatomiques que
nous avons assignés aux Hyales conviennent égale–
ment aux Cléodore ; ces d rnieres présentent cepen–
dant, daos l'animal omme daos la coqu ilJe , quelques
différences qui peuvent
j
ustifier leur séparation en un
genre distinct, si l'on n 'accorde pas aux coupes de
cet ordre une trop grande valeur.
Ces différences se trouvent, ponr !'animal , dans la
forme des nageoires qui son
t
plus allongées, toujours
bilobées et distinctes du lobe in termédiaire
a
leur
origine (1) ; da ns l'absence des appendices latéraux
-(1) Cette forme des nageoires n' est pourtant pas propre aux
Cléodores seulement, car nous avons vu que quelques especes
du genre Hyale, les
H rales quadridentée et
a
trois pointes (H. qna–
dridentatn et trisp inosa),
la présentcnt également.