Table of Contents Table of Contents
Previous Page  183 / 594 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 183 / 594 Next Page
Page Background

PTÉROPODES .

173

'pour ces ganglions , les deux petits grains blanchatres

que forment les glandes salivaires.

Le genre Cléodore a été adopté par Lamarck, et,

a

on exemple, par la plupart des naturalistes; d 'a–

pres l'idée inexacte que l'on s'était d 'abord formée

de ses caracteres; depuis que les observations de

MM. Rang, Quoy et Gaimard , etc., ont fait voir que

les Mollusques qui le constituent, bien loin de res-

embler aux Clios, comme on l'avait cru d 'apres les

détails donnés par Brown , offrent la plus grande

analogie avec les Hyales., quelques auteurs ont proposé

de les confondre avec ces derniers Mollusques, dans

un seul et meme gen re. On peut voir, en effet, par la

description qne nous venons d'en donner, que la plu–

part des caracteres zoologiques et anatomiques que

nous avons assignés aux Hyales conviennent égale–

ment aux Cléodore ; ces d rnieres présentent cepen–

dant, daos l'animal omme daos la coqu ilJe , quelques

différences qui peuvent

j

ustifier leur séparation en un

genre distinct, si l'on n 'accorde pas aux coupes de

cet ordre une trop grande valeur.

Ces différences se trouvent, ponr !'animal , dans la

forme des nageoires qui son

t

plus allongées, toujours

bilobées et distinctes du lobe in termédiaire

a

leur

origine (1) ; da ns l'absence des appendices latéraux

-(1) Cette forme des nageoires n' est pourtant pas propre aux

Cléodores seulement, car nous avons vu que quelques especes

du genre Hyale, les

H rales quadridentée et

a

trois pointes (H. qna–

dridentatn et trisp inosa),

la présentcnt également.