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llfOLLUSQUES.
du manteau; enfin , surtout, dans la conformation par–
ticuliere du cceur, ainsi que dans la disposition et la
structure des branchies.
Quant
a
la coquille' quoique les deux genres sem–
blent se confondre s,ous ce rapport, lorsqu 'on étudie
la série des especes qui les composent, l'on peut trou–
ver encare, dans sa
forme~
des caracteres suffisants
pour les distinguer; ainsi elle est plus triangulaire
dans les Cléodores, et son ouver,ture est aussi large
que sa cavité, ce qui, comme nous l'avons déja <lit, n 'a
pas lieu dans les Hyales dont la coquille est toujours
plus étroite et comme contractée a son ouverture. ·
M. Ranga divisé le genre Cléodore en trois sous–
genres, savoir : les Cléodores proprement <lites, les
Créséis et les Tripteres.
M. Rang a compr is dans le second de ces sous–
genres , celui des Créséis, les Cléodores
a
coquille
conique et tres-effilée; mais ces especes se lient aux
Cléodores proprement <lites par des nuances telle–
ment graduées qu'il n'est guere possible d 'établir une
limite entre elles. Quant au caractere assi gné par cet
auteur
a
l' animal des Créséis, et qui consisterait dans
un
manteau non dilaté sur les cótés,
il ne différencie
en rien d 'essentiel celles-ci des Cl éodores proprement
<lites, puisqu 'il n'est que la conséquence des modifi–
cations survenues dans la forme de la coquille, mo–
difications que le manteau ' traduit toujours d ' une ma–
niere exacte (1).
Parmi les especes comprises par M. Rang dans son
(i )
Avant
l.
Rang , Le ueur avait
déja
proposé le genre