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MOLLUSQ ES .
a
ceux que uous avons décrits dans le manteau des
Hyales ( pl. 1O, fig. 1, 2, 3, 31 ) .
M. Van Beneden, qui n 'a pas reconnu l'existence
de ces faisceaux rnusculaires da ns les Cléodores, a
cru que, chez ces l\follusques, le manteau n' offrait
égalernent pas les deux levrns ou feuillets qui corres–
pondent, dans les Hyales, aux fentes latérales de la
coquille; mais cette différence n'est qu 'apparente, et
le rnanteau ne présente ici que des
~odifications
sem–
blables
a
celles de la coquille. En effet, si l'on étudie
cette derniere d 'une maniere comparative dans les
deux genres, on voit que les fentes latérales de la
coquille des Hyales, tendent
a
devenir antérieures
dans les Cléodores, et finissent meme par se con–
fondre avec l'ouverture antérieure de la coquille, de
maniere
a
ne plus former avec celle-ci qu ' une seule
ouverture transverse et presque droite; par une traus–
formation semblable et nécessaire, puisque la co–
quille traduit toujours d'une mani ere exacte la forme
du manteau, les deux levres latérales que ce manteau
présente dans les Hya les, deviennent aotérieures chez
les Cl éodores , et se continuent directement avec les
bords qui circonscrivent son ouverture antérieure ,
comme si celle-ci se proloogeait dans leur intervalle ;
aussi, cette ouverture antérieure <lu mantean est-elle
bien moins étendue que celle de la coquill e, et cor–
respond seulement
a
la partie médi ane et ren fl ée de
celle-ci ( pl. 1O, fi g. 3).
Cependant, cette disposition n 'es t bien marquée
que dan
Je especes de Cléodore dont la coquill