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1-65

MOLLUSQ ES .

a

ceux que uous avons décrits dans le manteau des

Hyales ( pl. 1O, fig. 1, 2, 3, 31 ) .

M. Van Beneden, qui n 'a pas reconnu l'existence

de ces faisceaux rnusculaires da ns les Cléodores, a

cru que, chez ces l\follusques, le manteau n' offrait

égalernent pas les deux levrns ou feuillets qui corres–

pondent, dans les Hyales, aux fentes latérales de la

coquille; mais cette différence n'est qu 'apparente, et

le rnanteau ne présente ici que des

~odifications

sem–

blables

a

celles de la coquille. En effet, si l'on étudie

cette derniere d 'une maniere comparative dans les

deux genres, on voit que les fentes latérales de la

coquille des Hyales, tendent

a

devenir antérieures

dans les Cléodores, et finissent meme par se con–

fondre avec l'ouverture antérieure de la coquille, de

maniere

a

ne plus former avec celle-ci qu ' une seule

ouverture transverse et presque droite; par une traus–

formation semblable et nécessaire, puisque la co–

quille traduit toujours d'une mani ere exacte la forme

du manteau, les deux levres latérales que ce manteau

présente dans les Hya les, deviennent aotérieures chez

les Cl éodores , et se continuent directement avec les

bords qui circonscrivent son ouverture antérieure ,

comme si celle-ci se proloogeait dans leur intervalle ;

aussi, cette ouverture antérieure <lu mantean est-elle

bien moins étendue que celle de la coquill e, et cor–

respond seulement

a

la partie médi ane et ren fl ée de

celle-ci ( pl. 1O, fi g. 3).

Cependant, cette disposition n 'es t bien marquée

que dan

Je especes de Cléodore dont la coquill