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DE LA BONITE .
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malsain, quoi qu 'en disent les habitants, qui vante11t au
contraire sa salubrité.
Qu'i] s'avance alors dans les terres, il
trouvera la
nature parée qu'il aime, de riches cultures de coton, de
nombreux troupeaux ,. des légumes et des fruits. Tout
cela est a quelques
lieue~,
mais a Payta rien, rien qu'une
IJOnne population, franche , hospitaliere et pleine de
prévenances pour l'étrange r.
Maisous.
Certain sage désirait une ma1son de verre, afin que
tous les citoyens fussent témoins de sa conduite et
p ssent contróler ses actions. ll aurait du naitre plus
tard et venir habiter Payta: les. maisons
'y
sont pas
de verre, mais elles sont cornplétement
a
jour. Je ·ne
saur-ais mieux en donner une idée, qu 'en les comparant
a
des cages
a
poules ; on voit tres-bien de l'une ce qui
se passe dans l'autre' et on
n'y
es t a l'abri ni des re–
gards indiscrets , ni du vent, ni de la poussiere fort in–
commode parfois. Quelques-unes , il est vrai, sont éta–
blies avec plus de luxe ; mais c'est le petit nombre .
Celles-Ia, construites en bambous comme toutes les
autres, sont recrépies de terre et blanchies
a
la chaux .
La poussiere y entre moins , mais la fumée n'en sort
pa : cet inconvénient vaul bien l'autre; on en convien–
<lra si j'ajoute pour plu · ample explication 'lu ' il
n'y
a