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VOYAGE
promettre des le premier ahord.
Je
doi
di1·e toutefoi
qu' elles se bornaient généralement
a
ces a an es san
conséquence et que plusieurs de nos marins, enhardi
par ces préliminaires
a
leur demander davantage, n' n
re9urent pour toute réponse que
le
mot
tahou,
qu' lle
articulaient d 'un air effrayé en montrant du doigt la d -
meure du chef.
«
Leur costume, quand elles se laissaient ainsi voir
hors de chez elles, consistait en une simple pi
ce
d' é–
toffe, qu'elles drapaient autour d'elles, non sans grace.
ce
Il
ne
faut pas se hater d'en condure qu'elle de–
vaient semhler jolies sous ce costume. J'ai vainement
cherché, quant
a
moi, la confirmation des éloges que
les premiers navigateurs ont, peut-etre trop libéralement,
accordés
a
leur beauté. Le sang du
peuple
sandwichien
est-il dégénéré
?
ou fallait-il, pour en faire ressortir les
charmes, l'allure libre de la nature et ces exer
i
e
au–
jourd'hui abandonnés , dans lesquels le filies des Sand–
wich se jouant au milieu de ondes, comme une troupe
de nymphes de lamer, aimaient
a
dé
1
pper leur sou–
plesse? "
La veille du départ.
Le mercredi 5 octobre était le dernier jour que
la
Bonite
devait passer au mouillage
de
Kearakekoua. Tout
fut disposé, de
1
matin, pour qu'elle pút appareiller la
nuit suivante . Les divers officiers qu 'o upaient le
tra–
' aux cientifiques durent s metlr
n me ure de d r