VOYAGE
leur plaisir moins encore qu'a l'accroissenienl de 1 ur
richesses artistiques.
Sur le rivage.
Cinq chevaux demandés la veille a Kapio-Lani atten–
daient sur la rive.
Pres de la se trouvait aussi le gouverneur Kouakeni.
Assis sous de grands arbres, le nou el ami des Frarn;:ai
épiait le moment de leur débarquement pour les saluer
au passage. M. Vaillant, en mettant pied aterre, alla droit
a lui et lui serra la main.
Kapio-Lani de son coté altendait dans sa case la visite
des voyageurs avec qui elle devait retourner a Kulpehu.
lis la trouverent prete a les recevoir. Des fauteuils et
des chaises étaient disposés pour eux. Tout respirait
dans sa vaste demeure , fort bien disposée, malgré son
apparence rustique, une aisance relative et une recher–
che d 'élégance qui n'était certainement pas sans but. On
y remarquait surtout une profusion de naues tres-fines,
chefs-d'reu re de l'industrie locale.
Apres les premiers compliments , elle donna l'ordre
de seller les chevaux.
Magnificcuce de
Kouakeni.
Mais au meme mornent survint Kouakeni ; un homme
le sui vait, portant un rouleau de papier qu 'il remit au
grand chef ; celui- i le dépio ant avec pr ' auli on et sa n