DE LA BO ITE.
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que les lrois cercles d e l'expédition é tai e nt impt'op l'es
a
cette es pece d 'observation: il arrivait en effet qu 'e n
renv e rsant l'instrument, le p oids d es ven es et d e
leur monture fai sait fléchir l'a lidade, en sor te qu e le
parallélisme <l es miroirs é tait détruit. Nous n' h é–
sit o ns pas
~
dire que nous préférons le sexlant pour
les obset'vations de distances lunail'es .
D' un autre coté, comment aurions-nou s pu , seul
observateur pendant la courte durée de r e]ach es Ja–
borieuses, amasser assez d e matériaux, accumul e1·
par centaines, distances orientales et distances occi–
d entales, pour offrir un faisceau comparable
a
celui
des observations d e
La Thétis?
Puisque la réunion d ' une si gran d e masse de don–
nées es t une condition indispensable, ne peut-on
pas tirer d e la un argument contre la m é tbode d es
disLances?
·
Ce n'est pas
a
nous qu'il appartient de juger Jamé–
thode d es culminations lunaires de M. Baily; nous
dirons seul emen t qu'elle a é té empl oyée avec succes
par le capitaine B_eechey dans la campagne du
BLos–
som,
et plus r écemment par Je meme capitaine aux
cotes occidentales d'Amérique. Si les. culminati ons
son t presque aussi fréquentes que les distances, si
l'observation est facile, si Je caleu l est facile, p ou r–
quoi n'en ferait·on pas u sage concuremment avec les
di s tan ces e t ]es mes ures cbronomé triques ?
No us n'avons pas eu
a
nous occuper sérieusement
des obsel'vations d es satellites d e
J
upiter; on
sa i~
q u'el–
les ne comport ent pas une grande précision .Quan t au x