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, Les nombres inscrils Jans ce tabl eau rnontrenl gé–
né,ralement que la densité de l'ea u prise a la surface
est moindre que celle de l'eau prise a une certaine
profondeur; da ns un cas seulement, ele l'eau prise
á
300
brasses, dans le golfe du Bengale , a une den–
sité plus faible que celle de l'ea u , et la différence est
3
de --.
'ºººº
Si l'on considere la
pr~portion
des résidus prove-
nan t de la dessiccation, on vo it , comme dans le cas
précédent, que généralement l'eau de mera un degré
de salure plus considérable au fond qu'a la surface;
dans un cas cependant, le degré J e salure es t moind1·f.
Toutefois ce dernier résullat et celui qui a été men–
ti onné ci-dessus ne sembl eo t pas ioadmissibles; car,
en raison de la grande différence en tre les ternpéra–
tures de l'eau a la surface et de l'eau qui se lrouve
a
300
et
/~5o
brasses, l'éq uilibre peul toujou rs amir
lieu.
Pour ce qui est de la quantité d'air ten u en disso–
lution dans l'eau, le Lableau monlre que le gaz pro–
venant d' un e eau prise a une grande profondeur, con-
. Lient heaucoup plus d'acide carbonique que celui qui
provient de l'eau prise a la su rfa ce. Cet acide carbo–
nique existe-t-il !out formé dans l'eau, ou bien pro–
vient-il de la décomposition des mati eres floconneuses
qui se trouvaient dans tous les flacons d'eaux pri ses
a
une grande profondeur ? C'est ce que des anal yses
faites sur les lieux pourront seules apprendre.
Toujours est-il qu 'on sera amené , au moyen de l'ap-