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LA BONITE.
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lemps est mauva is et la mer grosse, on ferait alors
des observations avecl e sympiésometre, et lorsque le
temps serait beau, on ferait avec le barome tre et le
sympiésometre des obse r vations simultanées qui per–
mettraient de connai tre la loi des changernents des
différences entre les denx inslruments , et par co nsé–
quent d' utiliser, au moyen d'un calcul tres··simple,
les observations syrnpiésométriques; mais il faut pom
cela etre assuré d'abord que les i11di ca ti ons du sym–
piésome trc ont été rendu es complétemen l compara–
bles entre elles.
Nous devons dire ici que les grands changemenls
dans le sympiésornetre se sont manifestés surlout
apres que, par l'o rdre du commandant de l'ex pédi–
ti on , cet instrument a été, ainsi que. le barome tr·e,
installé dans la
bouteille.
Cet emplacernent tres-petit
receva it le jour par une étroite lu caroe
a
travers la–
quelle les rayons solai res passaient fréquemment et
ve naient frapper., so it sur le baromelre soit sur le
sympiésometre; quelquefois meme , le soleil <lonnait
seulement sur le thermometre du syrripiésometre ou
seulement sur le rése rvoir du gaz, ou bien encore sur
la capacit é contenan t le rnélan ge d'huile essentielle e t
d'huile fixe . La chaleur développée s ur l'un de ces
points seuls a du nuire
a
la comparabilité des obser–
va tions: c'est peut-etre la cause qui a produit dan s
le mélange <l'huile essen lielle et d'huile fixe une décom–
posiLion qui a do nn é lieu
a
J'augrn en tati on du volume
de gaz indiqu é par l'acc roissement des différ:ence ·
uéga tives.