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allaient écouler s'on rival FTa Mariana da GeD'azzaoo;
mai ' la parole de Savooarol'e -était empreinte de ceUe
haute puissance personneUe ,(Ju'on 'D'a plus retr0uvée
ju. qu'a Lwlher. Lui-méme appelait cela de l'ilIlJ1Ilinatio ;
aussi ne Cl'ai8'Dait-i1 'pas de plaoer la p:rédICation
tr~s
hall'\. ; dans
Jl1
gu'ande hiéll3T.chie des esprits, disaiL-i1., le
prédicateur vlent immédiatement ap-Fcs le dornier des
3U8'es.
Ce personuarge extraordinail1e fait qaelque éh0se
qui
est enCOl'e plus étonnant que ses Pllodilfieux S6J'mans :
i1 anime du méme esprit le couvent dominicain de Saiot–
Marc et tous les couvents dominicaios de la Toscane, el
ti
sa van Inus entreprennent pontanémeot une grande
réforme. Si I'on sait ce qu'élaient les couvents d'alors
et queUes énormes difti cl1ltés pl'ésentait le moindre
cbangement a iotroduire chez des moines,
00
sera dou–
blement frappé d'une transformati0n au'si complHe que
celle dont nous parlons. Lor que I'reovre de la réforme
fut commencée, elle rprit de la consistance par le fait
que l'Ordre de Saint-Dominique 6t de nómbreux prosé–
lytes. Les tUs des premicres familles entrel'ent comme
novices au couvent de Saint-Marc.
Célte ,réforme de l'Ordre, accomplie daos un pays
détermíné, élafl le premier pas vers l'établissemen
t
d'rrne~
- Ég.lise uatiooale, qui aurait été la conséquence inévitable
de la prolongalion d'un pareil état de choses. Sans doute
Savonarole lui-'méme révait one réformation de l'Église
lout eOlíere; dan ce but
il
adlles
3,
méJne vers la fin de
sa carriore, des exhortations pressaoles am: potentats
pour le décider a r-éunir un concile. Mais son Ordr.e et
son partí étaient déja nevenus pour la
1'0
cane le eul
organe possible de son esp.rit, tandís que les contrées
voisines restaient ,fidéles au passé. iL'esprit de renonee-