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MOE trR'S E'T REL

l'G

rON.

a

vivre en

bOlIS

termes avec eu'X, du moins a ne pas

166

aJVoi.- pour adversaires-: Pour

y

arriver, on ne reconnais–

sait le caractere- sacerdotal qu'á d'es moiues·

I

ou a d'es

pl'é [les qui aval'ent ret;u' a'u morns les oTdres mineurs, de

sor-te que: I'brrlre oU' la corpol"ation' rép@ndait d'eux

jrrsqu'a un certarn point. Mai"s

il

l

n'était pas pos"Sible

d'établir a cet égard une' lígne de dé'marcation rigou–

r'cuse, attendu que' l'église et, pal" conséquen1, la' chaire

étaient d'epuis longt emps un Ol'gane de publlcité, qu'bn

y

lisait des acles judiciaires,

qu'~n

y

faisait des C'ours et

que-

parfois méme, pendant de's sermorrs proprement

dits, on raissait la paroJe a l'fiumaniste et au la'iq,ue,

fr,

1, p, 291. ss,) De pFus;

iI

yavait une clas e d' hommes

-hybride'

t,

d'hommes qUÍ n'étaient nÍ moin'Cs ni prétres

el qui pourtant a'Vaient rerron cé au monde: c'étaient

les

ermites, fort rromDTclIX en Italie,

qui'

apparaf saient

quelquefois sarrs missi'on aucnne' et qui entrainaient les

J

Les frOltements ne manquaient pas entre les célebres, pnédi–

cateurs de I'OrJre des übsel' vants et les Dominicains jaloul: de

leur répu.taJbioDI; c'est ce que montre ra disGussiun' sur le sang du

Cbrist" tombé de la croi.x sur la terre, (1462;

COIDn,

G, VOlOrr,

SILVIUS

lH~IÍAS,

nr,

591 ss.) Dans son récft détaillé

(Comment"

1.

XI,

p.

511),

Pie

II

parle aveC' une irollie ahannaniVe' de Fra Jacopo deHa

Marca, qui, dans cette discussion, ne voulait pas aéde.r

~I'inqui,iteur dominicain;

iI

dlt :

Pauperiem pati etfamem el silim el corporis

.,.uciaCum el morlem pro Chrisci nomine nonnulli possurtJ;

jaeluT'tJ11Vnomilli~

.,el minimam f erre recusanl" lanquam sua defieienlef.alna

.D,;

quot¡¡Je. gloria

" erenl.

!'En ce temps-Ia. déjA lel!!' répulat:ro rr flottai entre les dell'X

extrémes,

11

faul les distinguer des moines ermites, - En général,

les. liGnes de démarca tiou o'étaient pas bien neltes A, cet égaTd.

Les spolétins qui paroo uraient.. les camp Jl)Jles en faisan t des

mil'acles, in

~oquaient

le patronage de saio t Antoine, et,

1'1

cause. de

leurs ser¡:¡e.nts, celui de l'aRótre pauL. Des le treizieme siecLe ils

rant;onnaient les. paysaos au mo r en de leurs jongleries demi-reli–

gieuses; leulIs clievautX étaient dcessés

1l.

s'a¡;enouiUer q,uaod

0 0

pronont;ait le noro de sain" Antoine, lis disaien.t q,uéter pour del

bópi1é!ux, IIhssucCIO, nov. 18, BA.1'1DIlLkO,

111"

nov, 17.,

FU\>l;NZiUOLA,

dans son

/I.i7l0 d'oro (Opere,

vol. IV), leur

fait

jouer le 1100Ie des

prélres mendiants d'A pulée,