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T

n

S.

fallut s'arréter de nouveau : un saint Pierre escorté de

deux anges, qui planait au-dessus de la fallade de l'église,

descendit vers le duc, lui posa une couronne de lauriers

sur la téte et remonta dans les airs

J.

Le c1ergé avait

veillé a ce qu'¡¡ y eut encore une aulre allégorie, toute

rcligieuse celle-Ia : au sommel de deux hautes colonnes

se dressaient

l'u

Idolatrie

)1

et la " Foi

ll;

apres que cette

derniere,

qu~

était figurée par une belle jeune filie, eut

débité son compliment au duc, on vit l'autre colonne

s'écrouler avec l'image

qu'e~le

portait. Plus loín le corlége

rencontra " un César " avec sept belles femmes que

l'illustre Romaín présenta au duc comme les sept vertus

qu'¡¡ devait s'efforcer d'acquérir. Enfin l'on arriva

a

la

cathédrale ; mais, apre le service di vin , Borso dut prendre

place sur un t!'óne d'or, du haut duquel

iI

enlendil encore

une fois les compliments des ma ques énumérés plus

haut. Pour la c1óture

J

trois anges descendirent d'un

édifice voisin pour lui présenter, au milieu de chants

barmonieux, des palmes en guise de symbole de paix.

Examinons maintenant les fHes 00 le cortége lui–

méme est 'élément principal.

Il est certain que des le commencement du moyen Age

les processions religieuses furent des prétexlcs

ti

masca–

rades, soit qu'on fit escorter le Saint Sacrement, les

images des sainls et les reliques par des enfants vétus en

anges, soit que des personnages de la Pa sion fisscnt

parlie du corlége et qu'on y introduisit le Chri t avec la

croix, les mauvais larrons, les licteurs ou les saintes

femmes. Mais 'on voil de bonne heure fiGurer dans les

grandes fétes religieuses des cortéges ayant un cal'actere

local , qui , suiva nl l'esprit naif du moyen age, conlien-

J

On apprend que les cordes

ti

I'aide desquelles ces machinea

fonctionoaient, étaient masquées par des Guirlan des.