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PÉROU E'f BOLIVIB.

335

éloignées, pres de Chinche, de quatre

a

cinq lieues des source

du Río

Huaura, qui débouche daos l'océan

Pacifique.

.M~me

le Río Xauxa, af–

fluent de

l'Apurimac ou Ucayale,

prend son origine pres de Jauli,

a

peu

de distance des ourees du Río Ri–

mac, qui traver e

1

ville de Lima.

La

hauteur de la cordillere péruvienne et

la nature du

rrain y rend nt impos–

sible l'exécution d'un canal; mais la

onstruction d' une route commode,

tracée de la capitale du Pérou au Río

de liuanaco, faciliterait le transport

de marchandi es en Europe. Les

grandes ri vieres de l'Ucayale et du

Guallaga porteraieot en ci nq ou six se–

maines le productions du Pérou

a

l'embouchure de l'Amazone et aux cO–

tes Je plus voisines de l'Europe, tan–

di qu'd fout un t1·ojet de quatre mois

pour faire porvenir ces mémes mar-

handi

s au mílme point, en doublant

1 cap Uorn

(*).

n

talgré ce que plusieurs géo

11

raphes,

Malte-Brun entre autres, d1seot du

peu de fertilité du P rou et de

~

ter–

nelle pauvreté a laquelle ce p$y se–

rait, d'apres eux, condamné por la

nnture, on peut aflirmer que, ous un

gouvernem nt habiJe

t

actif, c tte

va t contr e arriv rait promptem nt

a

un étal de pro périté digne de faire

_ nvi e aux peuple

les ·mieux doté .

L'

tr me voriété du climat et de la

t mp roture

y

foil ro1tre

I~

véaétaux

1

plu diver et

favori e toute les

ulture . Le taba , le ucre, le co ton,

le acao , le cafe, lo coea (• •); le blé,

1ani , lo vanill , la cnnn lle, le pirneot,

In o henille, le riz, le cbanvre, la vi–

gn , le oliv

, le mals, talles sónt

1 · prin ipale production du Pérou.

rt

, peu de contrée · peuvent pré–

nt r un 11u

i

ma nifique in entaire.

oici

le

r n eignemeots que nous

trouvons

a

ce sujet dans le

royage de

la

f/én:us,

par

l'amiral du Petit–

Tbouars, qui a visité le Pérou en

t

837:

• Le suere se travaille au Pérou par les

procédás les plus défeetueux

¡

le plan–

teur, en suivant la

ieille routine en

u age, éprouve des pertes immenses

qu'il ne songe méme pas

a

éviter,

parce que toute amélioratioo lui paraít

1mpos ible ou impraticable; mais qu'un

homme intelligent et entreprenant in–

trodui e au Pérou les perfectionne–

meots connus en Europe , et le com–

merce des sucres de ce pays pourra

lutter avec avantage avec eelui des

marchés d'outre-rner, parce qu'au Pé–

rou, sur la cote,

fa

canne

a

sucre

vient naturellement, qu'elle n'a pas

d'ennemi, qu'aucun in ecte ne luí est

préjudiciable; il n'y a pas de sol dans

la baode maritime qui ne la produi e

en abondance. Elle cro1t et mt1rit avec

rapidité et donne du sucre d'une qua–

lité supérieure en quelques endroits,

et partout assez bonne. - Le coton ,

·nouvellement exploité

1

est destiné

a

prendre le premier rang parmi les pro–

ductions du littoral péruvieo

¡

la qua–

lité en est belle et c

omparable a c

elle

des beau cotoos de

Ferna

mbo.uc. La

récolte a, dan ce poys, quelque chose

d'incroyable et de

urprenant : aux

État - nis, ain i que dans le;; colooies

des Antilles, au Brésil et sur tous les

autres points du continent américain,

la végétation a un temps d'arrét : la

aison des pluies et ensuite la séche–

res e oui ent au. plantes et détruisent

quelquefoi

les récoltes; on est sou–

vent oblig de replanter, et le produit

d' uo pied de coton n'e

t

évalue qu'a

4

ou 500 gramme , tandi qu'au Pérou

il

e t d

localités ou chaque plante

donne de 10

a

12

kilogramme 'et que

la mo . nne g 'nérale est

valuée

a

6 kilo ramme de coton par pied. Les

r 'coite

'y

uccedent ans interrup–

tion. D

coton

emés dans de boone

terre produi ent au bout de 7

a

8

moi ,

t,

de

la

econd

année, les

plantes ayant pou é d plu profondes

racine , donnrot le ré ultats les plus

ati fai ants. C'est

a

la douceur de la

température' c'est

a

cet état presque

...

e

~

.

...