lUE
l~Ut.
:u
~nts.pe.rdait
ses biens et sa iiherté;
erifant, ain i proti'aé pm· la loi, de–
ait .au pere respect et soumis ion.
) Nous pouvons, dan
le
peintures
' e la collection de
!U
en<loza , prrnd re
ne idée de la
ie du Mexicain depuis
.l
naissance jusqu'a sa mort. Une
mme \'Íent d'nc oucher, son enfant
t placé dans un berceau, auqu-el tient
1
ne íleur fragi le comme sa vie. Quatre
j<
ur
apre , la sage-femme porte le
rnuveau-ne dan
la cour de la maison
d
l'acrouchée , elle l'étend .su r des
• j e , t'lle le lave en pré rnce de troi
j
rn es
gar~o11s,
qui lui donnent un
n m, et Ct'lebrent cette fete en man–
g ant du mal · rot 1. On remarque d;rn
1
1 mains de l'eofant les outil ue la
_ p ofe
ion de son
pe
re; de. armes in–
a
quent que e'
t le fil d'un guerrier;
ie
queno11ille et un fu eau annonrent
e c'est une filie. Tous
ce ·
objets
aient enterré dans l'eudróit meme
la céremonie venait d'al'oir li eu .
l
,eci rap'pelle le bapteme des prosélytes
u judalsme (').
Si les parents voulaient consarl'er
eur fils
a
l'état eccjésiastique, il
le
portá'ient au t emple le ''i1qtie111e jour
aiµ-es l'abl11tion, et déposaient ur l'au–
t
un present de riche'> etoffes.
A
ciuq aos, nous
trouv011
_les en–
fao
de l' un t't de l'autre <·xe dans
l'iuteri eur <le la maison paternel le, s'e -
1ya11t
llUS le yeux de leUl"S parentS
a
e facile
trava ux ,
il
bro)er <lu ma"is,
purter de petits fardeaux, a fil er'
a
nir l'ai guille.
A lllJit ans, les in trumenls de pu–
nit1011
J
ur so11t 111011tre ; on le me-
11ol'e, mai s cr n'e:,,t q11'a dix ans q11 'ils
ont puni LPs pu11itions ''m·ient a1ec
'age : ce sont des pi4tlre sur le corp
t ur les mai11s <1vt•c <les pointrs de
vite Oll agavr; c'e t Ir. fouet avec cle
1·erges ou drs 1·osea11x; e'
t l'ex posi–
tion a la fumee du pirne11t; ce sou t de
'on~11es
courses <l e 11uit
~u r
les 111011-
agnes ou da ns
!t·~
rne', etc. , de., etc.
A
tr, ize ou quatoizt' ans , a l'age
~u
les forces co111nie11c1 nt
a
e dé1e–
Jopper, .ces enfant partagent le
tra-
e•)
Voy.
pl.
i6.
vatn de l'eu
p'nir.r1ts ."
ílS
conclnisént
une barque, ils rament sur le .füe, ils
pechent, ils travaillent aux rtoffes, ils
font la cui ·ine. Ceux qu'óne
~iais~ance
plus distinguée apf1elle
a
d'autres pro–
fessions, aux emplois publics, aux arts
libéraux, sont présentés par
l~ur
pere
aux pretres de séminaires chnrgés de
l'instruction; ils apprennent sous ces
m:iítres les cérémonies cl'e
la
religion,
les annales du pays, l' m·t de peindre et
d'écrire, et meme les choses qui se
rattachent
a
l'art de la guerre.
Lorsque l'fi<Te de prendre un état est
arrivé, et alb1·s les mrnées ne sont plus
indiquées ur le tableau, on vait les
jeune gens ,
a
la suite de pretres ou
de
guerrie1;s, recevoir des instruc–
tions, des yéoompen es.•.
de~
chilti–
ments,
dai_).$
lo
~al'riere
qú'tki
01~t
_em-
br<.tsstíe. ·
.,
· Les memes· peintures nous mon–
trent enfir_ l'homme gu'elles ont µris
au berceau pa ·venu dans le cercle <les
emplois
t de honneur , la tete ornée
.du ruban d.e cl'rernher ( teilctli), teuant
au
oras
le bouctier bla onné' dans le
costume de l'ord re auquel il appa1·tient,
et pal'é dt'" décorations qui recompen–
sent la valeur, et surtout le nombre
des pTiSOOnierS <¡U'On
a faitS
a
la
guerrf'
(*).
L'éducation mexicaine était toute
aux mains des pretre qui inspiraieot
a
leurs éle\•es un grand re pect pour leurs
parenu. Le pou1oir du chef de famille
était ét ndu, et l'er1fant,
a
quelque llge
que ce ftlt, n'adressait jamni la pnrolé
a son pere
sarrs
sn pem1ission.
11
em–
bras ·ai
t
presque touJom.s son état ou sa
prol'ess1un; J'¡;mbition n'était poiut
'ed lee, cl\cz ce pcupl e sounlis, pm·
l'appal d'une plus brillante cxistence
que celle lle ses .incé'tres. 11 se 01ariait
jeune; on vo1t sur les tabl eaux hiérogly–
phil(ues
qu'a
1
ingt dem ans il devait
étre l)lal'ie, ou qu'il était alors censé se
devouer au culte <les autels ; alors les
filles ne voul aienl plus de luí pour
époux, et, dans qu tlques parlies de
l'A 11all uac ,
a
Tia cala par exemple,
les cel1butaires étaieut tl:es-méprisés.
(º)
Voy.
pi.
18 et 19.