DE ROGGEWEEN.
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les Siecles qui suivront ne scront pas
plu~
instru-its que
celui qui
v~
finir.
PLUSIEURS
quescions se présenrent encore, dignes
d'exercer le Physicie n et le Cosmographe : ils pour–
roient rechercher' par exemple' pourquoi ces !les basses
sont si multipliées, et forment des branches prolongées
ju squ'a
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licues, au vcnt ou dans l'Est des !les
DE LA
SoCIÉTÉ ,
qui sont des lles élevées et montu euses ,
tandis que ,
a
meme distance , dans l'Ouest ou sous le
vent de ces memes iles, on ne rencontre plus d'Archi–
pels , mais seulement, et de
loin en
loin, quelques
perites !les éparses
!.....
Comment les germes des plantes
terrestres ' et sur-tout ceux des grands arbres
a
fruit-,
ont été apportés sur ces T erres anificie lles , séparée's
par de gr nd
di rance
, des Continens et des iles
auxquels
D 'ou
pcu p
fles dont e sol,
formé de pa
dont la s r
o.ne, e
Cle níveo.u avec
l'ÜcÉAN,
n est dommee par aucune montagne capable
de fixc r les nuages et de ménager aux eaux pluviales
les
réscrvoirs qui doivent , ou par une insensible
filtration , ou par un
écou lemen t graduel ,
les di's–
tribuer
a
tous les terrains environnans' et
y
répandre
le germe de la féco ndité
! ... , ...
MAI S
je
m'aper~ois
, un peu tard• peut-etre, que
cen e P igression m'entratne trop loih de mon su jet :
remettons-nous dans les Eaux de l'Amiral
RoGG EWEEN
qui' parvenu
a
se dégage r
clti
milieu des
iles basses
qui forment son
LA
B \'
R l
N
T HE,
a continué de faire
Route vers l'Ou est.
Ec4