DE ROGGEWEEN.
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raison pour que cette communicarion ne soit pas aussi
ancienn e qu'e notre Globe , et pour ne pas croire que
tes deux portio()s de la Terre , aujourd'hui séparées
par un D é1roit, ont p1:1, dans les temps pri mitifs, etre
unics, comme les deux panies de l' AMÉ RIQUE, par un
lsthme qui, n'étant pas, cornme celui de DARIEN,
une chain·e solide de Montagnes, n'a pu, comme fui , op–
po ser
a
la succes sion des Siecles une <ligue inde structible.
M ais si
les connoissances que nous avons
acquis~s
,
r ésolvent le probleme sur la maniere dont a pu erre
p eu plée l'AMÉRIQUE; on ne peut pas présumer qu'il
!Oit
jamais cfonné aux hommes de savoir quand et
comment les iles du GRAND ÜCÉAN ont rec¡u
leurs
habita ns : on sait seulement, d'apres les Notions qne
n os Voyageurs p ilosophes ont · pu recueillir sur les
divers idiomes parlés ,
t
d ns
es iles Basses et aans
fes
iles mo tue
e
s .diomes n
di ere t pas
roveppl ou
fe Langued0ci
di l're
ch
Ji'
anc¡ais · et
1
o
peut
conclure ae cette identité e Lan-gage, l'idenüté d'Ori–
gine de
~outes
les Peuplades qui occu pent ces
iles :
mais cette L angue universeUe des ln su laires du GRAND
ÜCÍ:.AN est aussi celfe des ifes du GRAND ARCHIPEL
de
I'
AsrE, et, en
premie~e
source,
la Langue de la
T erre la plus Méridionale de cette partie du Monde,
la
Langue de la presqu 'ile de MALACCA ou MA LAIE;
et l'on peut, de cette conformité , tirer une seconde
inducti on , c'est que les lnsulaires du GRAND ÜCÉAN
ont une origine commune avec la Nation
malaise
'.
' Cene identité de la
Langue
malaise et des Dialectes parlés
dans
toutes les !les
du
Grand
-
Océ,m
É'fuÍ11oxial,
n'a échappé
Ee
J