DE
ROGGEWEEN.
4H
Fran~ais
ne pouvoit servir de prétexte, et qu'unc Nation
toute entiere avoit médité et préparé dans
le
secret
pendant trente-trois jours
!
Devoit-on oublier qu'en
1773, des Ofli ciers et une partie de l'Équipage du
capitaine FURNEAUX, s'abandonnant, témérairement et
sans crainte,
a
reconnoitre les rives du Canal de
!a
R
E 1
NE CH AR LO T T E , dont les habit.ans, visité;
plusieurs fois par les Anglais, s'étoien t déclarés
le~r5
amis , et sembloient
le leur prouver chaque
jour,
furent massacrés
et coupés en
morc~aux
par des
Tigres
a
face humaine , qui, de ces cadavres dépecé>
dont leu rs chiens se disputoient la curée , firent un
horrible fesún. La Nature .se révolte , on frémit
a
ces
!.;;.ll.liil~~' avi~tí
n a
u
d..evenir,
1>
W
re
, la
·etime de son
exces de confiance dans
la supériorité des Armes
européennes , dans l'effroi que leur effet, aussi prompt
que terrible, avoit , d'abord inspiré, et dans le stupide
enthousiasme d'une Peuplade sanvage qui avoit com–
mencé par le "déifier
!
Et
si dans la descenle de LA
P
É
RO USE aux
iles DES NA
V
J
G
ATE URS ,
en
J
787, DE LA N
G
LE ne se
fílt
pas reposé imprudem–
ment sur la bonté apparente d'un Peuple qui, d,'al;Jord,
s'étoit- montré humain et hosp italier; s'il n'elit
pa~
dépassé , on peu t le dire , les príncipes d'humaniré et
de philanthropie qui dirigeoient l'Expédition; cet Ofli–
cier, d'un mérite prn commun, Militaire, Marin et