EXAMEN
DES DÉCOUVERTES
et LA PÉROÜSE ont parcou-ru ce Parage, il est permis
de croire que DA
VIS
a mal vu ,
et que ce qu'il a vu,
ou cru voir , n'existe pas daos la position qu'il avoit
indiquée.
On me
reprochera peut - etre d'avoir donné trop
d'étendtfe
a
cette discussion ; mais lorsqu'on a pour
cor.tradicteurs, d'une part, u n des Savans qui ont le
mieux éclairci l'Histoire des Navigations austrafes , et
dont les recherches et les travaux ont le plus contribué
au perfectio nnement de l'Hydrographie, et de l'autre,
le plus grañd Navigateu\· qu'ayent vu les deux ÜcÉANS;
on ne doit se présen ter devant eux qu'armé d'une agré–
gation de preuves
q~ i
ait la force de l'évidence.
J'AI
fixé la position géogra_phique de l'iJ e de PAQUES
d'aRres les Observations de CooK et de
LA
PÉ'ROUSE;
en partant de ce poi
t
aomm d'un premier Méri-
appoi;t
a· les progres
ccessifs de Roe-
11.· SUITE
REJOIGNONS RoGGEWEEN
a
!'lle de PÁQUES.
ou
VorAGJ:.
Un
vent violent de
la partie de !'Oues
0
t
le
for~a
d'abandonner
le Mouillage '. L'Escadre erra penda nt
' Puisque un vent
d'011tSt
oblige
Roggewe~11
de quitter le
Mouillage , il est probable qu'i l avoit jeté l'ancre sur la Cote
Occidenrafr,
et vraisemblablement dans la partie du Sud : c'cst
·