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EXAMEN DES DÉCOUVERTES
sont ,en général exagérées ' ne donne de circuit
a
!'lle
de PÁQUES, que
16
lieues de HOLLANDE, ou un
peu plus de
21
licues marines de FnANCE et d'AN–
GLET~RRE
: cette ile n'est done pas la TERRE DE
DAV!S. Mais
~i,
quand on a fait ce rapprochement que
tou~
les Géographes auroient pu faire , on
~st é~onné
qu'ils ayent confondu les de u:¡¡ iles, on l'est bien davan–
tage que le capitaine
CooK
qui nous
a
donné Je Plan
exact de I'ile de P
A
Q
u
Es, qu'il
a
levé ou vérifié
Jui-me ~1e,
ait
adopté cette opini9n; car l'espece de
doute qu'il semble conserver, n'empeche pas qu'il ne
donne
a
l'ile de PAQUES les noms accouplés de EASTER
lSLA!'lP
or
DAVIS's LAND (ile dePÁQUES, ou TEHRE ,
DE DAVIS) : et
cependant~
sur son Plan, cette ile n'a
pas
onz.e
lieues de ci(cuit; sa
pl~s
grande longueur n'y
e
t pas .de
quatre
i
Ul"S :
,aomn ent a-t-elle pu lui repré-
cclt
éf.
vees
quinz,e
ou
seíze
a
1
\éq
&vant le rapport de
rte 't!e vue,
Mais, puisque cene
e
u
s1
st\ t
au capitainc
Co01c
po
fa.ircédu ous ses doutes' je puis opposer
a
son
incertituúe u,n,e pre uve
a
laquelle il se rendroit' puisque
lui- me me c,herchoit
a
se la procurer' et qu'il regretta
de n'avoir pu
·y
réussir. O,n lit dans sa Relation, qu'il
dh
voulu pouvoir se livrer
a
la recherche de cette
petice lle de Sahlf
(si bien reconnue, si bien peinte,
par D
J:.
VI s) qui est située
a
12
lieues
a
l'Es t de
sa
Grande T erre ,
et don t l'existence, ou la non-exis–
tence, dans la place t:¡ue lui assigne DAVIS relativemen t
a
sa prétendue
Grande Tene,
eO.t décidé Ja quescion
qui nous occupe. LA PÉROUS E, dans l'cspoi r de sup–
pléer
a
ce que le capitaine
COOK
n'avoit pu exécuter
1