DE ROGGEWEEN.
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Il
n'esxitc point de Relation dú Voyage de
DAVIS;
mais LIONE.L
\Y/
AFER, qui avoit été employé sur le
Vai sseau de ce Flibustier, en qualité de Chirurgien,
nous a donné un Extraic de ce Voyage
it
la suite de
sa
D escription del'lstl1111e de Darien' :
j'en vais traduire
ce qui est relatif
it
la D écouverte de
la
TERRE DE
DAVIS.
ÜAVIS
éroit parti des i!es DE
OS GALAPAGOS
[des Tortues], situées rnus la Ligne , et avoit cinglé
v,ers le Sud, variant sa Ro ute du Sud au Sud-Est, jusqu'a
~
ce qu'i[ atteignit
le
Paralle!e de
27
degrés
20
min. Sud:
ce
Parvenu
a
cette hauteur, dit
W
AFER, au mi!ieu de
l'obscuricé qe la nuit, nous entendlmes tout
it.
coup, de
l'avant áu Vaisseau ,
le bruissement des vagues
qui
roulent et se déploient sur une plage : nous révirames
de bord sur-le -champ et s-errames le vent, pour nous
éloigner du
d'
'
le
r if
~
etdit
fa.
en
e
dre.
Dés que le S
e
airé horizon, nous
a
r~urnes
un e petii«
lle e
l
,
pla e,
uñie.,
d&.oc
aberd n'est
défendu par
a G-1.u
s íf; .et
'R.º
r
1
nüeu
recon-
noltre , nous nous approchames jusqu
a
un quart
de
Mil le du rivage : une belle matin ée, un c;iel•pur et sans
nuages, nous donnerenc touce facilité pour en faire
la
reqinnoissance tour
a
notre aise . Nous découvrimes,
en memc temps,
a
l'Ouest,
a
environ
douze lieues
de
distance ,
une suite de Terres hautes qui se prolongeoient
_
~ur
une éte11d11e de quinze ou seize lieues;
et les sépa–
r ations qui interrompoien c cette !igne, nous firent pré–
surner que c'cst une
suite d'lles.
La petire
lle de Sable
'
'
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MW
Vil)•agt a11d Descrip1io11 ofthe lsrhmus o}Amtrica,
&c.
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lVafir,
page
~
1 1,