DE
MARCHAN D.
22')
il paroh que les
Nígauds
ne se portent pas
a
de
bien grandes dístances au large, et qu'ils ne perdent
jamais
fa
terre de vue : " Mais, ajoute - t - il
tres–
judíaíeusement , on ne
sait pas
jus~'ou
le has1rd
semblable au
Corlleu.
On le nomma
Pit-de-/11rr
á cause de
son plumage noi r et
~lanc
: ses au;res Caracteres son t d'avoir
le bec d'un rouge de corail et les patees blancl1es.
Il ne
quitte guere les roc.hers
<¡UÍ
découvrent
a
basse- mer , et
se
nourrit de perites
Chevrettes.
ll
a un siffiement aisé
a
ir¡úer ;
ce qui fut par la suite urile
a
nos Chasseurs et pcrnicieux
pour fui "·
'.Le
capitaine
Cook
rapporte qu'il
a
trouvé dans !'lle de
Nrw-Year,
a
la Cote Septentrionale de la
Ttrrt des Étars ,
des
Sra-Pits [Pies de Mrr
J,
et il dii que c'est le meme
oíseau que cclu' d
l.
ouvt!le Zéla11dr
qu'il avoit désigné
par le nom de
rlrw [Cor/iru
1u
0
ur/if
j
·
il
:!lº
t
qu 'il
1
l
e
uples éparpillés. (
Cuo-f< s
co11d
)
aux !les
Ma/oqpus.
4.
0
L'Ourardr
que
:D.
Pernmy
a rencontrée aux
Maloui11es,
qu'il dit etre un mets exquis , et que, par aucune
observa~ion,
il ne distingue de celle de nos contrées ,
est
un oiseau trop
connu pour qu'il ne fli t pas superflu de le décrire.
J'observerai seulement '
a
l'égard des
01aardes
des
iles
./11alouilus,
que, suivant
Ba11gaí11víllt
,
ces
Outardrs
sont des
Oíes.
"
Quatre EspeceS
d'Oírs sauvages
formoient, dit-il , une
de nos plus grandes richesses. La premicre ne fait que r,aturer;
on fu i donne improprcment le nom
d'Ourarde.
Ses j"mbcs
élevées lui sont nécessaiTcs pour se tirer des grandes herbes ,
et son long cou pour obscn•er de loin les dangcrs qu i pcuven t
la menacer : sa démarche est légere, ainsi qÚe son vol ; elle
p
C ORi\lORANS.
Le Nignucl.