DE MARCHAN D.
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s'élever
a
quelques pieds de hauteur et retomboient aussi-
ConMOIÍA
·s.
tot sur leurs nids : et s'i ls fuyoient, ils voloiei;it si pe sam-
Le Nigaud.
ment que, sa¡;¡s f tre
fort
adroit, on les tuoit au vol ' "·
BU FFON dit que G. FoRSTER ( et il auroit pu di rc
au ssi, le capitainc COOK ) paroit admettre plusie urs
Especes de
Nigauds
>et qu 'i l ne s'explique pas nectemen,t
sur leur diversité :
H
ajo ute c¡u'il ne suffit pas de la d.i ffé–
ren te ruanrere de nicher) sur des
mondr~in s ~les tc~ue s
couvcrts de Glalcu ls, &c. ) , ou dans des crevasses de
rochers, pour di fférencie r des Especes.
J e conviens avec notre illu stre N aturaliste, que l'on
ne doit pas multiplier les Especes, si elles ne son
e
pas sé–
parées par des Caracteres distinctifs; mais je remarque ici
c¡u'avant COOK et FollSTEI\, nos Voyageurs, BouGA IN-
VILLE et PE
·T
,
avo
t déja annoncé deux E speces
differentes
s
·
P ·
rrf'en e n
co
ipre
.
. d-
I
tro1s : com
e
ont
rn
1
uees , ne
.u
q.
s pa tics du
s n
tien er t
qu ' a
sexe on
ci
l age; ma1s la
i'fférente
maniere de nicher, dans des touffes d'herbes, ou
dan.s
des crevasses de rochers , me semble indic¡uer i:ion pas
sculement des V ariétés dans les habitudes , mais une
divcr6ité dans l'Espece : en efiet, il paroitroi t étonnan t
que, parmi des oiseaux
de méme E spece ,
habitant en
commun une meme
tic,
tandis que les uns érnblissent
simplemcnt
leurs nids dan s des G laleuls , dans des
toutfes de G ramen, d'autre pris ·cnt beaucoup de
pcin~
a
creuser dans' le rocher des trous capables de recevoir
l s
leurs ;
les herbcs sont asscz. abon dan t s sur
l~:;
'
G. Fomrr's V'!rage,
&c.
V
l.
11 ,
p3gc~
9
et
495·