D E M A R C H A N D.
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pierre , et qu'ils ire s-'envoloient que quand la pierre
ConMORA~s.
le~
avoit atteints. lis se posent en troupes, quelque-
Le Nig«1<f.
fois .de cent et da11antage, sur les rnchers- dn· bord de
la mer,
Lo~sque
nous allions
a
te.nedans le canot,
iJ
en passoit des bandes, de cfeux
OlL
tr-Ois
cents ,
a
huit ou
d~x
pieds seulement au-dessus de nos tét€s.
ll
y
en a de trois .sor-tes; toutes trois de meme grosse11r,
ou peu s'en faut : les uns sont absolument noirs; les
autres ont le devant du cou et tout lé vcntre bla1;cs ;
la troisieme sorte a la poitrine et
le
ventre blancs, et
tout le
reste r.oir. Leur bec est aussi long que leur
tete, noir et pointu, comme, celui des oiseaux qui ne
vont pas
a
l'eau ;
leurs pieds sont d'un gris noil' et
palmés ; mais ils n.e sont. armés que de trois doigts au
lieu de qua
re,
et ces doigts sont faits différemment de
ceu¡¡ des a
aquat~ue~
'.
Nb
.M
nns les
' Dans la
guc
Buffe
1
fait
clt1
~oY-d¡t ,
il dit
que
"Ir plus
~r
do
t
tf
ts e x
'
'l'ftsDst '
.qé it11r ,
et
qua ce premler iloigt est com o ' de cinq plialanges, le suivant
de quatl'e, le troisii:me ele trois, et le dernier, qui cst fe
plus court, de deux phafangcs scufement : fes pie<ls sont <l'un
noir !uisant et armés d'ongles pointus "·
]'observe que fe
Brc-Scie
ou
Niga11d
de
Bo11gai111•ille
et de
Pernmy
n'h que
rrois doigrs
au !ieu eles quatre qui forment
le pied du
Cormoran,
grande et perite Espi:cc , te! qn'il est
décrit par les Naruralistes : on voit mcme que
Pmurry
dit
que- ces
doigt~
so111 fort différens de cru.v des a111rrs oiuaux nr¡ua–
rir¡uts ;
et
Bougainville
observe,
commt un Caract(re rw111rr¡uaMe,
que
Ir
premfrr doigt
( sans <loute !'interne)
rst
lt
r lus long des
rrois,
et que
In 111rrn6rane
qui les joint ,
se
tm11i11e
a
rim nu
1rnisih1u.
On pourroit demander si un
Oise.iuPalmipede qui
n'a que
1rois doigts
dont deux seulement sont
011ifrmu111
uníi
o
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