I
210
V ·O \'A GE
sícués dans 1•Est .du :Porc du
S
u o - ES
T
de
1
'lle
d~
.FRkNCE,
sur lesquels il
fit
un asscz long séjour pour
avoir 10ut lc
1
temps de les 'bien observer. "
11
venoít,
dit-il, sur notre rocher, d'autres oiseaux que nous ap–
pelfons
Plutons,
parce
~ll'ils
sonc tout noirs commc
des
Cor'beaux
:
ils en ont a-peu -pres aussi la forme et
la grosseur; maís le •bcc ese plus long et crochu par
le bout; 1e pied est en pieil de
Canard.
Ces oiscaux
demeure1n six mois de l'a-rméc en mer, sans qu'on les
voie rcparoitre ; et les aucrcs six mois, ccu'X du voí–
sínage venoienc les passer sur notre Rocher, et
y
faí-.
soíent leur ponte. Hs
091
le crí prcsque aussi
fort
que'
le
rnugissement d'ul'l
Veau
,
et íls font
'l.111
tres-grand
bruit la nuít : pcndant le jour, ils écoient
fon
tran–
quiHes, et si
peu farouches, qu'on leur prenoit leurs
uf; sous cu
'' !
se re
il
sent.
lis
pondent
s avam qu'ils peuvenc.
a ,
e
1
fort mauvais goílt,
t ' s -n ¡¡ -sains. Quoique leurs
ne
1
n
m i f'tttf
'.5
ue lcur chair, nous
e lafs-sforrs as d'en manger dans fa nécessité: ils sont
blancs et aussi gros que ceux de nos
P oules.
Quand
on les leur avoic otés'
ils
se• retiroient de leurs croas'
et se baccoient les uns -contre les aucre"s jusqu'a se meure
tout
en
sang ' '"
On reconnoh bien dans
In
Description peu circons–
tanciée de ces
Plznons,
quelques traics de notre
Grand
Cormoran;
mais leur taille qui n'excede pas celle du
Corbttau,
doit peut-étre les exclure de cecre Espece,
et
'
Vo)'l1ges
tt
Avcmuru d( Fr.
L(g11a1.
Tome: lI,
pagcs
45
CI
G.