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VOYAGE
CoaMoaANs.
des qu'il est rassasié ; aussi devient-
il
excessivcmcnt
gras : et, quoique sa chair ait un assez mauvais goíh,
sa graisse
le rend mangeabfe , et les Marins ne
la.
dédaign ent pas. DAMPIER, én parfant des divers oiseaux
qu'il observa sur la C ote de la BAIE DE CAMPECHE,
d ans un des Voyages qu'il y
lit
pour couper et charger
du Beis de teinture, dit qu' il
y
mangeoit du
Gormaran;
que cet oiseau a bien un fort go ut de poisson , mais
que cependant
il
est si gras qu'il est assez bon
a
m anger
1
•
Le
.Cormo1·an
est tres-commun dans les environs du
C ap de BoNNE - E SPÉRANCE : suivant le
rapport de
QUERHOENT, " on en voit
quelquef~is
des vofées de
plus d e trois cents_.:>d ans la Rade meme du C ap : ils
e nt peu crain ifs , ce qui vient , sans. doute, de ce
q
'on lcur fait
e
guerre;
ils s nt
naturelleme~t
tres - exact dans tout
<¡'
e l'oiseau dont il parle
1t
le
Gra11
o
or n
q
e
0 011
etre de la taille d'une
Oie dommhpt
;
on croiroit plucot qu'il a voulu parler du
Pt1i1 Cormoran.
le
Shag
des Anglais : car, dans la description
qu'il en fait, il dit : " Les
Cormorans
(
de la Baie de
Campécht
)
ressemblent parfaitement pour la forme
1{
de
jt11nrs Canards ,
&c.
[
Cormorants art juste
li~e
yonng D ucl<s in shapt,
&c. ] Cene
comparaison avec de
jrunrs Canards
n'indique pas des oiseaux
de la grosseur de notre
Oir.
On doit cependant présumer que
D ampitr
connoissoit la ditférence, dans sa Lañgue, de
Cormorant
a
Shag ,
d'autant plus que le
S l1ag
est tres-commun sur les
Cotes de
Cormvall
en
Anglt1erre
et dans la
,Her d'Irlandt.
( Voyez
D1mpirr's Vo;•agts and DescriplÍons.
Vol. II , Part.
JI.
Voyages to
t!u
Bay o( Comprad!)"
Page
71 ,
Édit. de
l ames
J(napron , 1699, in- 8.
0
)
paresseux ;