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D E M A R C H A N D.

207

t't

que ses pieds , ou ses

larges rames ,

tournés en

ConMORANs.

dedans, dans

la

situation la plus avantageuse pour la

llage, le font siller entre deux eaux avec la rap!dité

d ' un trait; il est rare que sa proie lui échappe; et on

le voit presque

toujours revenir sur l'eau avec un

poisson en travers de son bec : pour I'avaler,

il

jette en

l'air son poisson, ¡:t

il

a l'adresse de le recevoir la tete

la premiere, de maniere que les nageoires se couchent au

passage de son gosier, tandis que la pe·au membraneuse

qui garnit le dessous de son bec, prete et s'étend autant

qu'il cst nécessaire pour admettre et laisser passer le

corps entier du poisson

q~i

souvent est fort gros en

comparaison de l'oiseau.

11 est susceptible d'une sorte d'éducation; on le dresse

facilement

a

echer

our son maltre' comme on dressc

le

Faucon

pour la chasse du vol · on en

ait

~our

ainsi dire , u

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proie, et l'accou

portant le po"-

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rte dans e

be

·

quand

il

a

suffisamment-peché-pour les autres, on lui c>te l'anneau du

cou, et alors il lui est permis de pechcr pour lui-meme.

L e

Cor111orar1

se perche sur les arbres comme le

Fou,

la

Frégate

,

le

Paille

-

en

-

queue

et quelques autres

oiseaux palmipedes; et ce qu'il

y

a de singulier, c'est que

les E speces peu nombreuses des oiseaux lfUi se perchent

ainsi, ont les quatre doigts entierement engagés par des

membranes continues, ce qui ne sembleroit pas devoir

donner de '¡a facilité pour saisir une branche avec les

pieds.

Cet oiseau est naturellement paresseux et lourd; la

f aim scule peut le tirer de son apathic

1

et

il

y

retombe