D E M A R C H A N D.
2
1
t
mcme
les faire descendre
a
celle du
Pecic Cormoran
ou
CORMORA~s,
Nigaud:
j'observe cependant que ce dernierest assez bon
a
manger, ce qui ne convient pas au
Pluton
de
LEGUAT.
BuFFON
pense qu'on peut ranger dans l'Espece du
Cormoran,
le
Baclan
de
StBÉRIE ' ,
ainsi que
l'Ourile
du
KAMTSCHATKA
bien décrit par
KRASCHENINICOFF,
et dont
STELLER
die que la voix est semblable au son
d'une trompette enrouée. Ces
CormorO/}S
du
KAM,TS–
CHATl<A
passent la nuit rassemblés par tronpe5 sur les
saillies des rochers escarpés d'ou ils tombent souvent
a
terre pendant leur sommeil ' et deviennent alors la
proie des
Renards
qui sont toujours
a
l'affut. Les
Kamtschadales vont pendant le jour 'dénicher les ceufs,
au risque de tomber dans les précipices ou da ns lamer;
et pour prendr 1 s oi aux memes ' ils ne font qu'at-
tacher un
cou lant au
Ot\t
r
pétclfe .
le
pas, et ne
pour éviter
plir lui passer
' Les
ibiriens croient que , lorsque les
Baclans
fonc leurs
nids sur le haut d'un arbre' il de ient
scc
;
il cut été plus
naturcl de s11pposer que le
Badan
choisi t pour f.iire son nid,
un arb re
déj~
sec. ( Voyez
Vo;wgt m Sibirit
par
'Gmdin,
T ome
J.er, page z44.)
•
Buffen
a etc!
induit en crreur par la Tradu,tion fran,aise
du
J.er\'oynge du capitaine
Cool<.
quand il a <lit que ce
cdcbre
'~'
igateur
in oit
trOU\C
le
Graud
Corm~ran
a
la
1
11111·tllr-l-lolluntÍt ,
et jusqu'a In
,Vouvtllt -
Ztlaude.
Dans ce
pr micr Voyage , on a toujours traduit par
ormoran
le mot
/
S/i,rg ,
ou
Sht1gg,
des
\nglni>, lcquel csr, dans lcur bngue,
O.a
•