D E
MAR
C HAN D.
189
LE SoLIDE quitta la Cote d'AMÉRIQUE, le
1~
de
Sepcemhre , a
44
degrés de Latitude , et dirigea sa
route pour aller a la reconnoissance des !les SANDWICH;
cecte traversée en sens contraire de celle qu'il venoic
de faire,
c'est-a-dire , en descendant du Nord vers
l'Équateur ' ne pouvoit offrir a la vue que les memes
-Oiseaux , les memes Poissons , les memes Plantes qu'il
avoit rencontrés en remontant : il seroit superffu de
les
rappeler, et je dois renvoyer au
JoUR'NAL
DE
R
OUTE
le Lecteur qui seroit curieux de voir a quelle
hauteur chaque Espece a commencé a se montrer.
Je ferai seulement ohserver que c'est
1
1e
18'
a
3
2
degrés trois quart·s de Latitude, et
13
9
deg. un tiers
a l'Occident du Méridien de París,
·q1-1~on
a trouvé les
Poisson-'Jlolarrs
ordmatr"' .
Que le
2 •0
(
ue-
eux
nres
..appartenir a
~
1
di ér ns ;
e ce dernier'
l'Oi seau des Tropiques par exceilence , ,s'étoit porté
ir
•plus de six degrés au-de
a
de la limite Septentrionale de
Ja
Zone Torride;
et
que le premier, pour un oiseau
·des Mers glaciales , s\étoit heaucoup approché de
la
R égion du feu .
Les jours suivans, quoique le SOLIDE se
fllt
main–
tenu entre les Paralleles ' de
2
9
et de 3o
degr.és,
le ~
Paílle-8n-queues
étoiei;it devenus heaucoup plns com–
muns, et se trouvoient mélés dans les airs avec les
Alouettes de Mer,
tandis que les eau;x offroient des
Poisson
-
volans
et 9e temps
a
,autre des
Tlzons . et
des
Dorades.
J 'obsc~vc
au sujet
.dc:s
Paille·m-queue-.s
,qui ,paroissent
179
l.
Septembr"'
! l.
18.
:lO,