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DE
MARCHAND.
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poil blanc; et ce poi-1 est grossier et rude. Les peaux
1791.
que l'on prise le plus sont celles dont le ventre et la
Aoút.
poitrine sont abondamment entremelés'de poils brillans
1
'·
et argenÜn•s ; en meme-temps que le ma\lteau est bien
SAR!COVIENNE.
fourni d'une fourrure noire de- la plus grande beauté ,
et dont le lustre ne le c.ede pas
a
cefui du satin. On
doit convenir que , .sous toú> les rapp'orts , une bel!e
fourrure de
Saric~vienne
I'emporte de beaucoup, comme
vecement et comme parure-,
sur celfe· de tout au'tre
animaf connu, terrestre ou marín.
»
Les Chinois prétenáent que les pcaux de
Loutre
qui se tirent des Mcrs de la CoRÉE et du
J APON,
sont
supérieúres encorc
a
ceHe;
que la
Russm·
se procure
dans les eaux qui baignent ses domaines de l'ÜRIENT,
et
a
ce-lks qu'el!
éch-áñg-e
av-ec ies Américains de la
Cote
NoRD
O
·ST
du Nonvea "
nt
n
t.
»
Comme 1
1
nne
s
trouv
nt d pa
ues
sur toute
1
1deirt
le' de
l'iA
'
I ¡JE
du
NoRD'; leu
'· pr
·se te
a x ha 'ta
de ces
contrées
la
adlífé eren
traper
ans bemcoup de
recherche et de pe'iñe : aussi se livren t-il s a\l'ec
ard~ur
a
cette Chasse , non"-seulement parce que la dépouHle
de \'anima[ [eur procure uri' vetemcnt
a
[a
fois remar–
quable par sa beauté
J
et
propre
a
les défendre contre
la
rigueur de leurs lo,ngs H'¡vers; mais aussi parce que
sa chair qu'ils savoure11t •
leur fournit u•n aliment
auquel, suivant leur
g~v,
la chair d'aµoun autre anii:nal
ne
peu~
'ere
con1par~
' .
•
' Ce
goát
des
A mérica~1is
du
lvlml-Otml
pourroit bien
n'etre
pas cclui des
-:itfons
:iccoatumées
a
1:1
chnir
da
Ba1tf,
du
J'ra1t,
du
Afou1011
,•
du
C'Odron,
&e-. ;
mais
on
ríe
doit
pls