1791.
Mú.
u.
fRÉGAT!i,
(
VOYAGE
Frégate
comme le
Fou
de reprendre leur vol quand
ils sont posés
' ; en sorte que souvent ils se laissent
assommer au lieu de prendre leur essor : il lenr faut une
pointe de rocher ou
la cime d'un arbre ; et encore
n'est-ce que par effort qu'ils·s'élevent en partant. On
peut meme croire que tous les oiseaux
a
pieds palmés
qui se perchent, ne le font que pour reprendre plus
aisément leur vol; car cene habirude est contraire
a
la
structure de leurs pieds ,. et c'est la trop grande lon–
gueur de
leurs ai les' qui les force
a
ne se poser que
sur des points élevés d'ou ils puissent en partant meure
.leurs ailes en plein exercice. Aussi les
Frégares
se re–
t irent et
~'établlssent
en commun sur des Écueils élevés.
ou des llots boisés pour nicher en repos "·
D_AMP..LER a_remarqué dans la
MER
DES
ANTILLES,
que
les
Frégates
place
detirs
n'ds
ii
platpep·e.
QUERHOENT
a
l'il
d
A,,.o
·N
)1!0,
ue la ponte n'est que
fS
s nt d'un blanc tcint de
pr m e
ge, sont couverts
ris-blanc ; ils ont les pieds de fa meme
couleur, et le bec presque blanc; mais, par la suite,
la cóuleur du bec cha.nge; il deviene ou rouge ou noir,
et bleuatre dans son milieu ' et
¡¡
en est de meme de
la couleur des doigts .
Parmi les Voyageurs que je connois,
LABAT
ese le seul
. ' Je ne sais comment expliquer une espi:ce de contradiccion
<1ui se rencontre entre ce qu'a die
Caus6y
(
page 148
)
,
que les
Fous
pl@ngcne quelqucfois sous J'eau pour se soumaire
a
la poursuite des
Frigaw ,
ee ce que die ici
Bujfon,
que le
Fo11
ne peut reprendre rnn vol quand une fois il ese
po~é.