VOYAGE
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colonnes et s'élancent en 1',air pour échapper aux
.Mai.
B onites
et aux
Dorades
qui les
pour~uivent,
n'écbappent
, ,,
point
a
nos
Frégates
'
:
ce sont ces memes poissoñs
FnÉGATE.
qui les ·attirent au large ; elles discernent de tres-loin
.les endroits ot1 passent leurs troupes en colonnes, qui
sont quelquefoi-s si serrées qu'elles font bruire les eaux
et blanshir la surface de -la
m~r;
les
Frégates
fondent
alors du haut
1
de~
airs, et fléchissant leur vol de ma–
toucher, elles enle vcnt en
saisissent avec le bec, les
de l'eau ,
' " La
Frégrue,
<lit
Labm,
se sel't de .son bec pour prendre
les
Poissoll
-
yo/nns
et autrcs poissons c¡ui ·sont poursuivis par
.les
Dorades
dont il semble c¡u'elle se sert comme de ¿hicns
courans pour faire lever le .gibicr sur Jeque! elle fond , et
<1u'elle enleve, en rasant la superficie de la mer, avec une
adrcsse admirable, et sans presgue jamais manquer son coup "·
• Croíroit.-on c¡ue deux Moines voyageurs du dernier Siecle,
d11 Ter1re
et
,Laba1,
ont fourni
a
'1Jufjon
toute cette Descrip–
tion c¡Lt'il n'a cu
qu'iL
traduire , dans sa languc?
E1111ii
de
Jltrcort
aurum.