1791.
Mai.
"·
FRÉCAT6.
VOYAGE
suivant le rapport de CATESBY, on la voit voler avet
fureur vers l'oiseau stupide , chargé du butin qu'elle
convoite, et l'obliger, par cettc soudaine
irruptio~ ,
a se plonger sous l'eau pour se mettre en sureté ;
h.
F,.égate
ne peut l'y suivre, elle n'a pas la
fa
1
culcé de
plonger ' ; mais, assurée que bi·enlot
il
sera forcé d'eh
sorcir pour respirer, elle l 'attcnd en l'air sur l'e11droit
·OÚ
i!
a
plongé, l'attaque de nouveau
a
l'insta·nt qu'rl
reparoit , et répele ces assauts jusqu'a ce que fe
Fou,
-las enfin et hors d'haleine, soit obligé d'abandonner sa
proie dont la
Frégate
se saisit : ainsi,
a
Corsaire Cor–
sai re et demi; et c'est avec raison que les Navigateurs
-.a1~glais
, qui ont donné au Oorsaire ailé
fo
Fou,
le
nom de
Booby,
stupide , ont accordé au Corsaire la
Frrgate,
cefo · de
!Vlan-o¡:war,
l'Homme de guerre,
1
Gucrricr.
[\
a·
e
' st
pa
entr
le
Fou
seulement
ce a
b'L
v
u
et e; af(n's
militaires; elle
co r
e
s
~
rli.:
1
s
J
lorsque, dans les
,.,r,,"'1'f'..r1111.-..r-tcs,
li
o
se
·x
e
·~andent
ditns la Baie
our
her
él
s
r'dinn :
et il arrive
souvcn que le
Pélica11
n'a peché que pour la
Frég ate.
_
Ses exploits contre ses pareils , l'enhardissenl; enivrée
-dt:
ses succes' son audace la porte quelquefois
a
braver
l'Homme meme: QUERHOENT rapporte qu'en
débar~
:quant sur !'lle de l'AscENSAO,
il
se vit entouré d une
nuée de
Frégates;
«
d'un coup de can ne, dit-il, j"en
• On a
m~me
pu voir dans
la
Desciiption de l'oiscau, que
ses pieds sont si pcu palmés qu'ils ne sont pás fairs pour Mgcr :
1out au plns peuvent-ils ·
¡
ui se(vir , s'il ·s'est trop abattu, pour
1'aidcr
a
se
relever, en fr.1ppant de ses palmes imparfaitc¡,
ill.
smfJce de l'eau, pour tirer :parti de la réaction,
·