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r.
Mai.
l .:? .
tp
VOYAGE
compté parmi ccux qui pouyoient offrir des ressources
pour la subsistance des Aventuriers.
Mais si
la
Frégate
n 'étoit
pa~
recherchée comme
aliment, elle l'étoit beaucoup pour sa grais;e qui fut
toujours regardée comme un remede souverain pour la
goutte sciatique
et
toutes
les douleurs rhumatismales
provenant de' causes froid es .
D
u TER T RE dit que ,
d ans toutes les INDES ÜCCIDENTALES, on fait cas de
cette graisse comme d'un médicament précieux : les
Fl ibus tiers, pour en tirer une hui le qu'on appelle
!wíle de
Frégate,
faisoient bouillir de grandes chaudieres pl ei nes
d é ces O iseaux; et cette hui le se vendoit
fon
cber dan s
les jles. Su ivan t LABAT , qui est entré dans de grands
détail:;
sur tout ce q1ü condrne les
FrPgatn,
«
on
doit faire
ch~uffer
la graisse' ou huile'
y
meler ensuite
de la bon ne eau -
e - vie ou
e !'esprit-de - vin, et en
la
rictions qui fas -
eo e mettre un papier
ur la partie , avec
:::;.;;:o;:.;.;.a•r..;;,;;~
a
p ur les assujettir. Bien
es gens ajou tc·t-ll, ont obtenu une parfa ite guériso n,
o u du moins un grand soul agcment' par le remede que
je don ne ici sur la foi d'au trui , n'ayant pas eu occa–
sio n de le mcttre en pratique ' '" On
.ª
donn é le non\
d'h ETTE
D E~
F11, ÉG ATES
a
une ile
d~ns
le petit
CuL-DE- SAc de la GuADELOU PE, parce qu'autrefois
elle étoit
le point de rendez. - vous et le domicile ou
J
' " La graisse de
Saprnt ,
3joute
l.aúat,
foit le meme effec.,
et je le sais par expéricnce : les Médecins devineront,
s'ils.
le peuvent , comment deux ani111aux
si
différens en
toutc>
chose ' ne laissent pas de
p~oduirc
le memc effet "•