PHOQUES.
Le
Lamantjn.
VOYAGE
des premiers, d,eux pieds ou plut8t deux mains ; mais
les jambes de derriere qui, dans les
Plioques
et
le~
Jl1orses,
sont presque entierement engagées dans le corps,
et raccourcies autant qu'il est possible, se trouvent abso–
lume nt nulles et oblitérées dans. le
Lamantín :
au lieu
de deux pieds CO\ll'ts, et d'une queue étroite, encore
plus courte, que les
Morses
portent
a
leur arriere dans
un e direction horizontale , les
La111a11tins
n'ont pour
tout cela qu'u ne grosse queue qui s'élargit en éventail
dans cette meme direction ; en sorce qu'au premier
coup-d'reil
il
sembleroit que les premiers auroient une
q11eue divisée en trois, et que, dans les derniers , ces
trois parties 5e seroient réunies pour n'en former qu'une
seu le ; mais, par une in spection plus attentive, et sur-
t
ut pa
di~section
, l'on voit qu'il ne s'est point
de
'H
'y ~
n
estige des os des
·es , et !que
(f
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x qui fo1
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me11t la
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•
e s
les vertebres isolées
~
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es Cetacée; qui n'ont point de
1
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am · ces a,oiroa\Jx o
t
Oé.tacées par ces parties
de l'arriere e leur corps , et ne ü en nent plus aux
Quadrupedes que par les - deux pieds ou deux mains
qui sont en avant
a
c0té de leur poirrin e '"
Le
La111a11tí11
a, en général, la tete ' aussi grósse que
cclle d'un
'Breuf,
et dans quelqu,es-uns assez semblable
a
celle d'un
Cochon;
le cou court, quelquefois nul;
les yeux petits et sans iris ; les trous audirifs tres–
pctits, d'une ligne de diametre , so uvent moins , et
-auclquefois paroissan t abso lumen t fermés, au point que
quelques Voyageurs ont dit qu' il étoit privé du sens de
l'ou'ie, ce qui
assurém~n t
n'est pas vrai; poin t de dents
de dcvant,
n~ai s
seulement une callosité dure comme un