D E M A R C H A N D.
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orcilles courtes, avec une barbe hérissée, les pieds fort
larges, et les jambes si courtes que le ventre touchoit
a
terre; et il ajoute qu'on emporta les
deux D éfenses
qui sortoienr d'un demi
-
pied hors de la gueule
'. -
5PILBERG et MANDELSLO rapportent avoir vu
a
l'ile
SA!NTE - ELIZABETH sur la Cote d'AFRIQUE, " des
animaux qu'il faud.roit, est-il dit, appeler plutot des
Ours Marins
que des
L oups Marins ,
parce que , par·
leur poi!, leur couleur et leur t ete, ils resseml:tlent
beaucoup aux
Ours,
et qu'ils ont seu leme nt le museau
plus aigu; qu'ils ressemblent encore plus aux
Ours
par
les mouvemens qu'ils font et par la maniere dont ils les
font'
a
l'exceptio n du mouvement des jambes de der–
riere qu'ils ne font que trainer ; qu'au reste , ces Am-
phibies ont
!'
ir alf
' ne uient point
a
l'aspect de
l'Homme, et
10
dent
e
fo
1-º~
cou er
le fílt d'une pert
1
uoi ue bo teu
aes
jambes de derriere' i
pas d marcrer assez
vite pour qu'un
0
m
ru
co
t
d
les joindre •
, . . FRANc;:o1
«
a\oi'r vu
a
la mer, le
1.cranvier 1691 , non loin du Cap de
BONNE-ESPÉRANCE, une
Vacli e Marine
de cou leur
roussarre qui faisoit voir la tete entiere, et qu elquefois
plus de la moitié du corps, hors de l'eau : ell e étoit
ronde et épaisse , er paroissoit plus massive que nos
plus grandes
Vaches :
l'a!il gros, les dents ou D éfens es
longues , et le mufle un peu retroussé. Un de nos M a–
tclots, ajoute-t-il , nous assura que ces animaux avoienL
'
Vo)'ag<
d'/1111igo
dt Bim•illas.
Pare. I, pagcs
3'7
et
~8.
•
l'rw1it r Vil)lagt dt
G.
Spilhrrg.
Tome ll ,
page
43 ;-. et
l
't.>;•,1g<
dt llím1drlslo.
Tome 1l,
pnge 55
1.
F
i-
PHOQUES.
Le Ougon.