77 / 524
D E M A R C H A N D.
6
e
et souvent nagent en front de b,andiere, cómme s'ils
17 9 r.
étoien t rangés pour livrer batai lle : ces troupes sont
J anvier.
quelquefois,
dit~on,
de plusieurs milliers ,· et en telle
'3·
quantité que la mer en est couverte sur un espace de
PEnTs
plusieurs lieues.
lis serublent aller chercher le vent:
CÉTAcÉEs.
on a remarqué que communément ils prennent leur
Le Marsouin,
route vers
le coté .d'ou le vent s' éleve; les M arins
regardent meme comme un indice assez certain que le
vent doit changer , iorsqu'il s voient les
Marsouíns
se
diriger vers un autre point de l'Horizon que celui d'ou
le vent souffie actuellement. lis suivent les Vaisseaux ;
et l'opinion est que, lorsqu'ils s'en approchent de fort
pres, et quelquefois assez pres pour frotter · leur corps
contre la carene du Batiment, c'est le présage d'un
coup de vent
rochain. L es
ifars-ouins
semblent souvent
vouloir dom er un spectacle au
a.'{i at
Ul1
:
i!s
:G
nt
des bonds singuli r
I
e l 'e
; plus r uTs,
s ces
cabrioles, sautei
110.nsdfe
xois ou
q
iat¡e pieds
de haut, et tour
u'a
tro~s
fois en 1'air comme
faisoient autrefi
u
es
t
a..t.r s d
l~
Foke,
a.ujJ
d'hui
sur ceux des B u!t::varts de P
ARIS,
les ltaliens ·les plus
exercés aux vo!tiges ' et au . sau t périlleux . J'ai
fait
remarquer que la queue du
Marsouín,
dont ks ailerons
ont une
gran~e
étendue' proportionn émerit
a
sa taille'
es t dispos ée horizontalement : elle luí sert, sans doute,
de point d'appui pour s'élancer si haut hors de l'eau ,
et luí donne la facilité de fúre en
l'air ses tours de
voltige ; il suffit pour cela qu'en s'é lan\ant ,
il s'ap–
puie plus sur un coté de la" queue que sur l'autre. D e
cette disposition de la queue vient apparemment aussi
sa maniere de nager, comme s'il sortoit de l'eau et s'y
replongeoit alternativement.
•
•