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DE
D.
!'neme sm la main ou le bras du
ot qui les lui
prése nte
1
:
mais les
Noddys
n'habite~t
que des ilots
en pleine mer, des rochers dont ils sont les ptopriétaires
en commllnauté avec quelques autl'es Oiseaux océani–
ques, et que personne ne leur dispute; Ieur sécurité est
l'effet de leur inexpérience; par-tout ou l'Homme n 'a
pas exercé son empire, les animaux sont paisibles et
confians; et ce rte sont que les malheurs de l'Espece
qui les Íhsttu ise nt
a
prendre la fuite devant Je
tyran
de la Nature.
«
L'Homme, dit éloquemment
BUFFON ,
l'Homme si fi er de son domaine, et qui, en effet, com–
mande en maitre sur la Terre qu'il habite, est
a
pein e
connu dans une . grande partie du vaste empire de la
N ature; il trouve sur les Mers des ennemis au-dessus
de ses forces , des obstacles
lus puissans que son Art ,
et des périls plus grands que s n ¿o ,rag
: ces barrieres
du Monde q 'il
o
f1
a
hfr, so¡;¡
-es éo ei:ls ou
~e
brise son audace,
l ot
to
les élémens conjuré e ntre
lui , conspire t '
veut régner seul.,,._;.-""'!'j;;;;:::
ment d'usurper; auss·
1'y:
paroit-il qu'et1 fugitif plutot
qu'en maitre : s'il en troubl e les habitan s ' si meme quel–
ques-uns d'entre eux, tombés dan s ses fi!ets ou sons
ses harpons , deviennent les victimes d'une main qu'ils
ne connoissent pas; le plus grand nombre'
a
couyert
au fond de ses abimes, volt bien tot les frimas, les venrs
et les orages balayer de la surface des Mers ces hotes
importuns et destructeurs qui ne peuvent que par instant
' On dit qu'aupres de
Calennt,
et ailleurs, les M:ue!ots
les 'prcnnent en se coudi'ant sur la dunette , et en
tendan~
la
main sur laquelle l'Oíse:tu ne faít pas de
fa~on
de se
pos~r.
4.·
A"'
179
r .
Mars.
JVI..ouETTES,
Le
Noddy.