381 / 524
D E M A R C HA N D.
365
,, Le vol du
Labbe
;
continue
Bu
F Fo N
d'apres
GHISTER,
est tres-vif, et balancé comme celui de I'
Au–
tour ;
le vent Je plus fort ne l'empeche pas de se diriger
ass.ezjuste pour saisir en l'air les petits poissons que les
P echeurs lui jettent : lorsqu'ils l'appellent
Lab, Lab,
il
vient aussit8t et prend le pois son cuit ou cru et les autres
alimens qu'on lui jette; il prend meme des
Harengs,
dan s
la barque des Pecheurs , et s'ils sont salés, i l les lave avant
de les avaler: on ne peut guere l'approcher ni le tirer
que Iorsqu'on lui jette un appat; mais les P echeu rs mé–
nagent ces oiseaux , parce qu'ils sont pour eux l'annonce
et le signe pres que certain de la présence du
Hareng;
et, en effet, lor sque le
Labbe
ne
par.ohpas ,
la peche
est peu abondante. Cet oiseau est presque toujours su r
la mer; on n'en vo it ordinaire.ment que d eux ou trois
ensemble, et t es- arement cinq 0u si..x. Lo squ,. l ne
tr ouve pas de la ·p tur
'
1
11e
' il vrent sur le r" ag
attaquer les
M~ettes
ur nent des g " l paroh; mais
i l fond sur ell es, l
:r
,
sé
~os
sur e
dos, et
leu r donnant dCu
OU
trors
C0
ps-, [és
f;
re
a
rendre
par le bec le poisson qu elles ont dans l'estomac , qu'il
ava le
a
l'ins tant. Cet ois.eau , ainsi qu e les
M ouettes,
pond ses reufs sur les rochers. L e M ale est plus noir
et un peu plus gros que la Femelle. Sa grosseur est
a–
peu-pres celle de notre
P etite lllfouette,
et sa couleur
es t d'un cendré-brun , ondé de grisatre : les ailes son t
grandes , et les pieds sont conformés comme ceux d es
Mouettes,
et seulement un peu moins forts; les doigts
sont plus courts; mais le bec differe davantage de cel ui
de ces oiseaux, car le bo.nt de la mandibul e supérieure
est armé d'un onglct ou crochet qui paroit surajouté;
Caractere par Jeq ue! le bec du
Labbe
se rapproche de
179
I •
Jllars.
MoUETTES.
l.e Labbe.