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Mar•.
MOUE l'TES,
Le Lobbe.
VOYAGE
rapporteroit
á
quelqu'une des précédentes, si la Notice
qui !'indique eut été plus complete ; mais apres avoir
parlé avec tan t de détail des
Mouettes,
je terminerai
ce qui concerne cette Famille, par faire conno!tre son
ennemi déclaré, un oiseau qui est pour la
Mouette,
ce
qu'est la
Frégate
pour le
Foµ, :
cet oiseau c'est le
LABBE
ou
STERCORAIRE.
«
On rangeroit le
Labbe,
dit
BUFFON ,
parmi les
Mouettes
en ne considérant que sa taille et ses traits;
rnai\
s'il est de la famille, c'est un parent dénaturé;
car il est le pers écuteur éternel et déclaré de plus1eurs
de ses proches, et particulierement de la petite
Mouette
Cendrée, Taclz etée,
de
1
'Es pece nommée
Kut~Geglzef
par
fes Pecheurs du
NoRD :
il
s'attache
a
elle' la poursuit
sans relache
,
et des qu'il l
'ap e r~ oit,
quitte tout· pour
s
a
sa suite : selon eux , c'est pour en avaler
et dans c tte
~cfée
ils
u1 o
imposé le nom
.1.
r' [.Stercoraire
J :
ma~s
nous lui donne–
ui conse-r erons, celui de
Labbe;
la fleme , mais e poisson que
a
ouette
poursmv1e
rrjette de son bec ou vomit; d'autant plus qu'il peche
souvent lui-meme, qu'il mange aussi de la graisse de
Baleine,
~t
que, dans la grande q11antité de substances
qu'offre la Mer aux oiseaux qui l'habitent,
il
seroit bien
étrange que celui-ci fUt réduit
a
un mets que tous les
autres rejettent
2
•
'
Surcoraire
ou
Chassmurde.
1
JI parolt avéré que les
L abbes
ne se nourrissent point de
cet aliment dégoutan,t, et qui
~e
pourroit erre un aliment ,
.puisqu'il n'est qu'une líe, épuisée des
sucs
nourriciers.
1