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VOYAGE
1
79
L
celui des
P étrels ,
san•s cependant avoir, comme eux ,
Mars,
les narines en tuyaux:
1
•
' 3·
»
Le
L abbe
a, daos le port et l'air de tete, quelque
Mo uEl"TES.
chose de l'Oiseau de Proi ; et son genre de vie hosti le
Le
Labbe,
et guerrier , ne dément pas sa physionomie;
il
marche .
le corps droit et crie fort haut : il semble, dit
MAR
TEN ,
daos son Voyage au
SPITZBERG,
prononcer
í-ja,
ou
j ohan
quand c'est de loin qu 'on l'entend, et que sa voix re–
tentit. Le genre de vie de ces oiseaux les isole néces–
sairement et les disperse ; au ssi le meme Navigateur
observe-t-il qu'il est rare qu'qn les trouve rassembl és.;
il ajoute que l'Espece ne lui a pas paru nombreuse ,
et qu'il n'en a vu que fort peu daos les parages du
SPITZBERG.
Les vents. orageux du mois de Novemh1-e
l
'27-9 pousserent deux de ces oiseaux sur les cotes de
..
FR A
r
L A.
A.Ne\'.!¡
O
a longue queue ,
,
e bec du
Labbe est
ue sans _denrel re ; l'extrémi té de la portien
supérieure est crochue; ce lle de l'inférieure est arrondie : le
has des jambes est
dég~ni
de plumes : il t'St a-peu- pres de
la
grosseur' de la
petire
Mouerte
;
sa longueur ; du bout du
bec
a
celui de
l:t
queue' est d'un pied cinq pouces; il a
tro is
pieds et demi de vol : tout son plumage est d'un brun-sombre
et terne , moins foncé sur les parties inférieures que sur les
parties supérieurcs : le bcc et les pieds .sont noirs "•
2
Une antre année , un homme pechant
a
la ligne , au
mois de Septcmbre, sur le rivage de la
Seine
pres
P4YÍS,
a~ena,
en reti rant sa ligne , un
Labbe
qui s'étoit précipité sur le
poisson qui
y
étoi t pris ; il l'avoit avalé,
ei
s'étoit accroché
Jui-meme
a
J'hamC ) Oll•
•