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DE MAR CH A N
V.
13
«
Le
Poisson
-
volant,
dit un ·Voyageur philosophe ,
cst
fort
c-0mmun entre les deux Tropiques. ll est de la
gro sseur d'un
H areng
1
•
II
vole en
troupe, et d'un
seul jet,
1
aus si
loin qu'une
P erdrix.
II
est poursuivi
dans
la
mer par
les Poissons ,
et dans l'air par les
O iseaux. Sa destin ée paroit
fort
malheureus<!, de re–
trouver dans
l' air le danger qu'il a évité dans l'eau .
Mais tout est compensé; car souvent aussi il échappe
comme Poisson aux Oiseaux , et comme Oiseau aux
P oi ssons. C'est dans les orages qu'on Je voit devancer
les
Frégates
et les
Thons
qui font apres lui des sauts
prodigieux.
» •
1
79
J.
J anvier.
5·
Pc 1ssoN–
voLANT.
LE
1 1,
le
1 2
17º
f
et
I
5
°
N. -
1 1 ,
1 2
et
1
3.
Iieues dans l'Est des
11
ollia
MOLLUSQllES.
aut M ollusca]
est
le nom
a
de6 animaux de M er qui, étant écorchés, n'offr ent
a
la vue qu'un e chair molle, quoiqu 'ils contiennent
en dedans une matiere qui Ieur tient lieu de san'g
e:apitaine
Marchand
vit aussi des P oissons
a
deux
a'i!es
rouges
dans l'Est des !les de.
Mrndora.
' C 'est
la
tai lle commune du
Poisson
-
volant
ordinaire ;
mais , comme je l'ai dit, on en rencontre aussi de
la
grosseur
d'un
/11aqurrrau,
.
'
Bernardi11 S'ai11t
-
Pierre.
(
Voyage
a
!'lle
de
Fra11ce ,
&c.
París,
1773.
!11-12 .
Tome
I.er, page 4
6.
)