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VOYAGE
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r.
couvertes. Si l'on vient a marcher sur luí, lorsqu'il est
J anvier.
a
terre'
¡¡
creve et rend un bruit semblable
a-
celui
1
3·
d'une vessie de
Carpe
que l'on écra:se sous le talon.
M oLJ.uSQUEs .
On
n'y
peut di stinguer ni bouche, ni aucune aurre
La Gali:re.
ouverture. Quels sont les canaux par ou coule le suc
nourricier
!
cornment cet animal se multiplie-t-il
!
La Description qu'on vient de lire est celle que le
Dictíonnaire d' Hístoire naturelle
a
donnée d'apres
le
J.>.
LABAT ;
j'y
joins ce lle qu'en a faite d'apres natu re,
Dom PERNETTY qui parolt avoir observé <."l:tte espece
d'animal avec beaucoup d'atten tion.
ce
En quittant
Rro
DE LA PLATA pour nous rendre '
aux MALOUINES•, nous pechames, _dit-il, un pois son
singulier : nos Marins luí donnent le nom de
Galere.
C'est u·ne espece. de vessie que l'on peut regarder
étant du Genre de
ce l~es
que les
~turalistes
H,
lo
huríes
(
s
ec
d
cor s111arins informes
d s
1ollus ues)
c¡u·
é!;llS
avoir ·I'apparen ce.
~~~~d;,_
e
Poisso
, ne
laissen
pas que d'avoir
une
'J.
e' e
s
t
ans
r
nt
a
la maniere des
A imanx
par
un
11ouvement qui leur est propre, d'un
lieu
a
un autre, indépendamment du secours du vent '
et de ·celui des ondes sur lesque lles on voit ces vessies
portées comme de petits N avires. On
les prendroit ,
au premier coup d'reil
pour un limon enflé d'air, qui
surnage emporté par les vagues et les vents; )"Tlais, en
les observant avec attention , on
y
remarque un mouve–
ment péristaltique, tel que celui que les Anatomist es
attribuent aux in testins et au ven tricu le.
,, La
Galere
est une vessie obl ongue, aplatie. par–
dessous ,
arrondie dans
son contour ,
~lais
comr.1e
f mous6ée par ses extrénüt¿s : c'est de la que partent
des